Les étudiant-e-s sont sur le pied de guerre |
La tour de l'éducation de l'Université Laval, où se trouve le bureau du recteur Denis Brière, a été bloqué dès 7h ce matin. Une quarantaine d'étudiant-e-s ont fait du piquetage devant les entrées de l'immeuble. Les quelques employé-e-s de bureaux et étudiant-e-s qui se sont approchés des portes ont du rebrousser chemin.
Ressemblant au Complexe G, la tour est un symbole de la bureaucratie universitaire. |
Tout s'est déroulé dans le calme alors que les étudiant-e-s passaient le temps en sifflant des chansons et quelques slogans. La grève générale était sur toutes les lèvres.
Des étudiant-e-s de toutes les disciplines et de plusieurs campus de la région prenaient part à l'action.
Dès son arrivée vers 9h, la police a installé deux périmètres de sécurité. Ceux qui en sortaient ne pouvaient pas revenir sous peine de recevoir une contravention pour "entrave au travail des policiers". Ces derniers ont remis trois constats d'infraction.
Les étudiant-e-s ont quitté les lieux tel que prévu dès qu'ils ont reçus l'avis d'éviction vers 12h. L'anti-émeute était sur place.
Lutter, c'est s'exposer à la répression policière |
1. Contre l'administration qui ne reconnaît pas la grève en encourageant les profs à se présenter aux cours,
2. Pour dénoncer le recteur Brière qui appuie l'augmentation des frais de scolarité,
3. Pour sa trahison dans la marchandisation et la compétition des établissements,
4. Pour souligner l'augmentation faramineuse de son salaire (43% depuis 2009),
5. Pour rappeler sa mauvaise gestion (gaspillage dans le système informatique Capsule, gel du salaire des profs, réforme de la gouvernance et marchandisation),
6. Pour montrer que les étudiant-e-s n'appuient pas M. Brière dans la course au rectorat.
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