jeudi 8 septembre 2011

Deuxième congrès de l’UCL : Construire nos outils pour réparer le monde

 
Communiqué pour diffusion immédiate

8 septembre 2011 // L’Union Communiste Libertaire (UCL), une organisation anarchiste québécoise qui aura bientôt 3 ans, a tenu son deuxième congrès la fin de semaine dernière à Montréal. Les sympathisantes, sympathisants et membres du Collectif anarchiste La Nuit de Québec, du Collectif Emma Goldman de Saguenay et du Collectif de Montréal se sont réuni-e-s en compagnie de quelques observatrices et observateurs de Gatineau. L’événement a su susciter une vague d’optimisme chez les compagnes et compagnons qui y ont participé, un engouement renouvelé qui se répercutera concrètement dans les activités de l’organisation et la participation quotidienne aux luttes pour le changement social.

Dans le contexte du développement d’un mouvement étudiant combatif qui pourrait mener à une nouvelle grève générale à l’hiver, il a été résolu de faire de la lutte étudiante une priorité dans le plan d’action de l’organisation pour les prochains mois. Un journal spécifiquement anarchiste ayant trait au mouvement étudiant sera publié et diffusé dans plusieurs villes. De plus, il sera tenté de développer des liens de solidarité active entre le milieu étudiant et les autres secteurs en lutte contre les mesures d’austérité budgétaire.

Afin de favoriser des rapports plus égalitaires et donner une place plus prépondérante aux luttes féministes, un Comité Femmes non-mixte a été fondé. Le congrès a également été l’occasion de renouveler entièrement le secrétariat fédéral, dont la composition atteint maintenant la parité femmes/hommes et une représentation géographique satisfaisante. Dans le contexte de la création de l’escouade GAMMA par le Service de Police de la Ville de Montréal, une escouade spécialisée dans la surveillance et la répression des mouvements politiques anarchistes et radicaux, l’Union Communiste Libertaire s’est dotée d’un nouveau fonds de défense légal pour ses sympathisantes, sympathisants et membres.

Nous avons eu le plaisir de recevoir de sympathiques délégués des organisations communistes libertaires Common Cause d’Ontario et Alternative Libertaire de France. De même, nous souhaitons remercier l’Internationale des Fédérations Anarchistes, la First of May Anarchist Alliance, Common Cause, la Federazione dei Comunisti Anarchici, la Libertarian Communist Federation, la Workers Solidarity Alliance et la Fédération Anarchiste de France pour leurs messages de solidarité en vue du congrès.

Partageant l’expérience de plus d’une dizaine d’années de militantisme communiste libertaire au Québec, les sympathisantes, sympathisants et membres de l’Union Communiste Libertaire participent activement aux mouvements sociaux qui secouent la province et au développement théorique des idées anarchistes. Motivé-e-s par une alternative libertaire cohérente face au désordre de la société capitaliste et patriarcale, les militantes et militants s’appliquent, en public comme en privé, à lutter contre toutes les formes d’oppression et à transformer la vie. Où que vous soyez au Québec, l’UCL est une organisation anarchiste dynamique et facilement contactable, engagée à supporter et outiller les militantes sociales et militants sociaux intéressé-e-s par nos idées.

Embrassade solidaire,
 
Secrétariat fédéral.

12 commentaires:

patriotesocial a dit…

J'imagine que vous continuerez votre travail d'intimidation des nationalistes en envoyant vos nervis du RASH faire le sale travail!

Nicolas a dit…

Heuuu, ça commence à dater ça là. Faudrait changer de disque...

patriotesocial a dit…

Pour ton info mon cher tes ti-copains du RASH ont fait de l'intimidation cet été auprès de certains militants nationalistes. Vous vous prétendez une organisation sérieuse mais vous vous associez avec des gamins morveux en mal de sensations fortes.

Nicolas a dit…

Je sais même pas de quoi tu parles.

patriotesocial a dit…

On dirait que tu fais l'innocent. Tu sais très bien que les connards du RASH Montréal se cherchent des "fascistes" imaginaires pour justifier leur droit à l'existence et comme par hasard certains de leurs membres sotn aussi dans l'UCL.

Les nationalistes ont aussi le droit de faire de la politique que ça vous plaise ou non.

Nicolas a dit…

T'as vu en haut du blogue, c'est marqué UCL-Québec. Québec comme dans ville de Québec. Je ne peux ni être au courant, ni tenu responsable de tout ce qui se passe à Mtl.

patriotesocial a dit…

Pourtant vous faites partie de la même organisation non? Vous avez un sérieux ménage à faire dans votre groupe avec tous ces écervelés "antifas" qui comprennent même pas le sens de ce qu'ils font.

Panneau-de-signalisation a dit…

dans le billet il est marqué :

l’UCL est une organisation anarchiste dynamique et facilement contactable, engagée à supporter et outiller les militantes sociales et militants sociaux intéressé-e-s par nos idées.

dans le billet précédent il parlait de réunion public

comment le citoyen normal peut vouloir s'engager dans la lutte, quand je vous envoie 2 courriels pour vous dire que j'aimerais participer à vos réunions pour réformer l'ucl et que vous me dites ni où et quand ? que vous ne me répondez pas ?

de se que j'ai vécu avec vous, ça ne ressemble pas a des mouvements sociaux publiques. on dirait des congrès et des réunions de discussions entre ami anarchiste.

Anonyme a dit…

Dans votre nom, il y a "Québec" mais il y a aussi "UCL". La responsabilité collective se mute trop souvent en ligne de parti quand vos chums de Montréal font des conneries... raison de plus pour réfléchir à des alternatives, comme je vous l'ai déjà dit. Des gens avec du potentiel en région, avec qui s'organiser pourrait être bien mais qui peuvent pas sentir sans les supermilitants sectaires (y compris envers les anars de Québec), j'en connais en masse. Et vous aussi ! Tant que vos réflexes insulteront l'intelligence, oubliez-les et oubliez-moi.

Les fachos nationalistes peuvent encore plus m'oublier que vous, au fait :-)

Nicolas a dit…

As-tu des exemples récents de «ligne de parti», moi pas.

Et dans le cas qui nous occupe, je ne sais pas pantoute de quoi patriotesocial parle (et d'ailleurs, je ne sais pas c'est qui). Ça fait des années qu'il n'y a plus eu d'accrochage physique avec des «nationalistes». Et on s'entend, ça n'a jamais été des «nationalistes» random; on parle de groupes d'extrême-droite et de groupes acceptant de travailler avec l'extrême-droite [essentiellement feu le MLNQ et les identitaires (feu Québec radical et cie)]. Il y a bien eu une campagne, qui a duré gros max deux ans, dans le temps de la NEFAC mais c'est plusieurs années avant la fondation de l'UCL. On parle de 2003 là.

La responsabilité collective ne s'applique pas dans ce cas, si tant est qu'il y ait bel et bien un cas. La responsabilité collective s'appliquerait si l'UCL ou un de ces collectifs local avait décidé de faire quelque chose. Mais c'est pas le cas. Là, si on en croit ce que patriotesocial nous dit (...et j'ai des doutes), on parle d'une autre organisation dont quelques membres sont aussi membres de l'UCL. Je ne vois pas en quoi je devrais me sentir concerné.

Prenons un autre exemple pour illustrer en quoi la responsabilité collective ne s'applique pas. À Québec, il y a des gens identifiés à l'UCL qui sont membres et militant-e-s de la FTQ construction. Si on applique la même logique qu'on veut appliquer avec RASH, ça veut dire que l'UCL pourrait être tenue responsable des agissements douteux du service d'ordre de cette centrale (voir de la corruption alléguée de la direction). Vous voyez bien que c'est ridicule!

patriotesocial a dit…

Si tu penses Nicholas que je m'amuse à inventer des histoires de harcèlement tu te trompes lourdement. J'ai bien d'autres choses à faire.

Il y a bel et bien des RASH membres de l'UCL qui ont fait du harcèlement auprès de militants nationalistes, en lançant notamment de la peinture sur un drapeau des Patriotes lors d'une manif étudiante. Il y a eu aussi tentative d'expulsion d'une personne d'une manif contre la brutalité policière sous prétexte qu'elle serait "fasciste". Et enfin du harcèlement lors d'une manif en faveur des Palestiniens. As-tu besoin de plus d'infos?

Anonyme a dit…

« Prenons un autre exemple pour illustrer en quoi la responsabilité collective ne s'applique pas. À Québec, il y a des gens identifiés à l'UCL qui sont membres et militant-e-s de la FTQ construction. Si on applique la même logique qu'on veut appliquer avec RASH, ça veut dire que l'UCL pourrait être tenue responsable des agissements douteux du service d'ordre de cette centrale (voir de la corruption alléguée de la direction). Vous voyez bien que c'est ridicule! »

Le lien qui unit le RASH et plus globalement les skinheads antifascistes avec l'UCL est beaucoup plus fort que ceux entre l'UCL et la FTQ-Construction. Le jour où l'UCL aura une influence sur la FTQ-Construction, il faudra me faire signe. Par contre, étant donné le petit milieu marginal de la politique radicale, l'influence qu'exerce l'UCL sur des individus associés à cette scène est largement observable, et vice-versa. Il est plus facile d'être skinhead et de passer à l'UCL que d'être un syndiqué à la FTQ-construction et devenir impliqué à l'UCL.