Inspirés par la récente victoire du peuple tunisien qui a réussit à chasser un dictateur du pouvoir, les Égyptiens et Égyptiennes ont décidé de prendre la rue d'assaut pour demander le départ du président Hosni Moubarak (un dictateur au pouvoir depuis 1981).
Malgré une interdiction de manifester décrétée par le pouvoir; de nombreuses personnes ont de nouveau manifesté aujourd'hui, pour une deuxième journée d'affilée. La police a fortement réprimé les manifestant(e)s; en deux jours ce sont 700 d'entre eux qui furent arrêtés. Des accrochages entre des policiers et manifestant(e)s ont causé la mort de quatre personnes jusqu'à maintenant (3 manifestants et 1 policier).
Ces protestations ont eu lieu malgré un avertissement du ministère de l'Intérieur égyptien, interdisant tout type de manifestation (même la plus pacifique qui soit). Fait intéressant à noter: ces manifestations sont les plus importantes à survenir en Égypte depuis la prise du pouvoir par Hosni Moubarak.
Ces dernières ont commencé après la chute de la dictateur tunisien Zine El Abidine Ben Ali, suite à la révolte tunisienne de la mi-janvier. Tout comme les Tunisiens et Tunisiennes, les habitant(e)s de l'Égypte en ont marre de la pauvreté, du chômage, de l'inflation et de la corruption; 40% d'entre eux vivant avec moins de deux dollars par jour.
Est-ce que le peuple égyptien réussira ce que le peuple tunisien à réussi ? Ce qui se passe dans ce pays démontre qu'il y a encore de l'espoir; malgré la force du discours néo-libéral actuel. Peut-être qu'une éventuelle victoire en terre égyptienne pourrait, une fois de plus, entraîner la chute d'un autre dictateur dans un autre pays arabe.
Malgré une interdiction de manifester décrétée par le pouvoir; de nombreuses personnes ont de nouveau manifesté aujourd'hui, pour une deuxième journée d'affilée. La police a fortement réprimé les manifestant(e)s; en deux jours ce sont 700 d'entre eux qui furent arrêtés. Des accrochages entre des policiers et manifestant(e)s ont causé la mort de quatre personnes jusqu'à maintenant (3 manifestants et 1 policier).
Ces protestations ont eu lieu malgré un avertissement du ministère de l'Intérieur égyptien, interdisant tout type de manifestation (même la plus pacifique qui soit). Fait intéressant à noter: ces manifestations sont les plus importantes à survenir en Égypte depuis la prise du pouvoir par Hosni Moubarak.
Ces dernières ont commencé après la chute de la dictateur tunisien Zine El Abidine Ben Ali, suite à la révolte tunisienne de la mi-janvier. Tout comme les Tunisiens et Tunisiennes, les habitant(e)s de l'Égypte en ont marre de la pauvreté, du chômage, de l'inflation et de la corruption; 40% d'entre eux vivant avec moins de deux dollars par jour.
Est-ce que le peuple égyptien réussira ce que le peuple tunisien à réussi ? Ce qui se passe dans ce pays démontre qu'il y a encore de l'espoir; malgré la force du discours néo-libéral actuel. Peut-être qu'une éventuelle victoire en terre égyptienne pourrait, une fois de plus, entraîner la chute d'un autre dictateur dans un autre pays arabe.
3 commentaires:
Un détail concernant la dictature actuellement au pouvoir en Égypte: tout type de manifestation est interdit et ce, en tout temps (merci à Farruco de me l'avoir signifié lors de l'émission de radio).
Le régime ne tombera pas aussi facilement, c'est certain. La police et l'armée sont partout. Il y a même des sacs de sable, des guérites et des barbelés en face de certaines banques et hôtels! J'ai visité les deux pays au cours de mes études et je pense qu'il n'y a pas de comparaison possible entre les deux formes de répression. L'Égypte est une dictature parlementaire totalement militarisée, avec de larges zones interdites aux étrangers/ères. En comparaison, le régime de Ben Ali ne semblait pas tenir à grand-chose.
Et puis il y a aussi la question religieuse. L'Égypte est ultra-conservatrice. Les risques d'échec d'une possible révolution démocratique - et d'une révolution "à l'iranienne" - sont décuplés à cause de ça.
pourquoi ne pas organiser une manifestation devant l'embassade de l'égypte et de demander la fin de la dictature et soutenir la lutte des egyptiennes et egyptiens.
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