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samedi 27 août 2011

[video] Le rire: une arme contre l´uranium

Le 23 aout, des militants anti-uranium sont venus pour une deuxieme fois camper face au parlement.

Christian Vanasse, conseiller municipal et humoriste des Zapartistes, s´est sentit inspiré et a déclamé deux puissants monologues sur le sujet.



La coalition dénonce la désuetude de la loi sur les mines, mais Christian en profite aussi pour rappeler le combat pour la liberté d´expression de la maison d´édition Écosociété, entre autre.

Merci au CMAQ!

mercredi 22 juin 2011

[video] Les Alter Citoyens: Marche pour un moratoire d'une génération



C'est confirmé, à part Le Devoir, personne n'a vraiment souligné la plus importante mobilisation écologiste depuis celle contre la centrale du Suroît. Heureusement, il y a les médias alternatifs...

Reportage des Alter Citoyens sur la marche pour un moratoire d'une génération sur les gaz de schiste et autres énergies sales au Québec, 18 juin 2011.
Images et montage: Claudine Simon
Entrevues: Philippe Viel
En chanson: la Chorale du moratoire d'une génération

samedi 18 juin 2011

Marée humaine contre les gaz de schistes

Photo reprise du compte twitter des organisateurs de la marche.
Si l'on se fie aux médias sociaux, la marche pour un moratoire d'une génération sur les gaz de schiste a rassemblée beaucoup de monde à Montréal. On parle d'environ 10 000 personnes, ce qui, pour une manif à thématique écologiste, est énorme. Reste à voir si ça sera couvert par les autres médias. Après tout, il n'y a plus que le torchon à PKP qui publie le dimanche dans la métropole...

samedi 5 mars 2011

La bataille de Rabaska

Ces derniers jours le dossier Rabaska est ressortit de l'ombre pour réapparaitre dans les médias. La question qui tue: Le projet verra-t-il le jour ou pas? Alors qu'on enterrait le projet il y a quelques jours, des promoteurs corrigent le tir: "Pas tu suite".

En effet, le prix du gaz sur le marché étant très fluctuant, il n'est pas suffisamment rentable d'exploiter la ressource en ce moment. Aussi, depuis l'apparition de la filière de schiste, l'appétit carnassier des promoteurs a changé de cible. Temporairement dit-on.

Imaginez si le projet Rabaska avait vu le jour un an plus tôt. Avec la baisse des prix, qu'est-ce qui serait arrivée? On aurait fermé Rabaska? Mis à pied tous ces fameux emplois nouvellement créés?

Quand on se fie à un marché qui peut fluctuer autant, on mise donc sur du travail précaire, puisqu'on peut y mettre fin à tout moment. Une année c'est payant, l'année suivante ça ne l'est plus. Il s'agit aussi donc de profits à court terme. C'est loin d'être la panacée qu'exultent les enthousiastes.

Je ne sais pas si ça fait longtemps, mais toujours est-il que le documentaire "La bataille de Rabaska" est disponible dans son entièreté sur le site de l'ONF. C'est loin d'être radical (La première critique c'est "Imaginez ce qu'aurait dit Félix Leclerc" (Remarquez qu'il y en a eu des militants radicaux, avec le campement autogéré)), mais c'est quand même toujours le fun de voir des citoyenNEs prendre leurs intérêts en main.

J'veux dire oui c'est platte de gâcher le paysage. Mais à mon sens le problème principal c'est la maudite avidité des gros capitalistes qui viennent faire pousser une usine extrêmement dangereuse pour remplir les poches de quelques uns d'entre eux. Le problème c'est l'indécente gloutonnerie humaine pour l'énergie. Iglou iglou iglou jusqu'à ce qu'on ait tout ruiné, tout pourrit la nature et qu'il ne restera même plus d'oxygène pour respirer.

Ce documentaire relate la bataille de citoyens contre un projet de terminal méthanier dans leur environnement immédiat, reconnu pour sa grande beauté naturelle. Engagé et pertinent, il évalue le poids de la mobilisation citoyenne face à des lobbies puissants comme ceux du gaz et nous invite à rester vigilants face aux enjeux énergétiques et environnementaux qui attendent le Québec dans les prochaines années.



La Bataille de Rabaska

jeudi 10 février 2011

Des nouvelles du nucléaire

Nous reproduisons ici le message d'un groupe de Trois-Rivières qui sont la pour nous rappeler que, comme dans le dossier du gaz de schiste, le gouvernement nous passe un sapin avec le nucléaire. Le groupe milite pour l'arrêt du réacteur de la centrale nucléaire Gentilly-2.
Quelques nouvelles nucléaires

Audience publique de la Commission canadienne de sureté nucléaire (CCSN)
à Bécancour

La Commission Canadienne de Sécurité Nucléaire (CCSN) tiendra des audiences publiques sur la réfection de Gentilly-2 à la mi-avril. La date limite pour le dépôt de mémoire est le 14 mars. Bien qu’étant moins impartial qu’un BAPE (car elle relève du ministère des ressources naturelles qui fait la promotion du nucléaire), il est important d’être nombreux à se faire entendre. Pour ceux et celles qui ne sont pas habituées aux « mémoires », il peut s’agir que d’une seule page où vous écrivez vos questions, inquiétudes et demandes.
Téléphone CCSN : 1-800-668-5284
Site internet : nuclearsafety.gc.ca/fr

« Crise des isotopes; le Québec ne dépendra plus des réacteurs nucléaires »
(La Presse)
Bonne nouvelle! Bien que Gentilly-2 n’a pas la technologie appropriée et n’en produit aucun, cette annonce est génial dans le contexte mondial. Par l’entremise de cyclotron, nous sommes en mesure de produire des isotopes sans recourir à de l’uranium et sans produire de déchets nucléaire. Les groupes de pressions nucléaires ont souvent utilisés l’argument des isotopes médicaux pour parler de la nécessité des centrales nucléaires et ainsi camoufler l’industrie militaire.

Transports de déchets radioactifs sur les Grands lacs et le fleuve Saint-Laurent
Malgré une forte opposition en Ontario et dans certains états américains, la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) a accepté la demande de la compagnie Bruce Power d’Ontario d’envoyer ses déchets en Europe par bateau pour ensuite rapatrier par eau et terre les restes les plus toxiques. Cela ouvre la porte à un précédent dans le transport de ces matières toxiques. Le premier envoi devrait se faire au printemps mais la résistance populaire continue.

La campagne radioactive continue sur le net
Une campagne dénonce actuellement le nucléaire au Québec dans les métros de Montréal et sur le net. Voir le lien suivant et signer la pétition. On doit penser à l’extraction, au transport, à la production d’énergie et ses émanations, à la gestion des déchets jusqu’à la fabrication de bombes atomiques. Voici le lien : http://www.sortonsquebecnucleaire.org/

Reconnaissance du risque de la prolifération des matières et de la technologie nucléaires
(tirée du site des Artistes pour la paix) Après des années d’efforts du mouvement Pugwash et du Réseau canadien pour l’abolition de l’arme nucléaire, une motion, visant à reconnaître le risque que pose la prolifération des matière et de la technologie nucléaires, a reçu le 7 décembre 2010 le consentement unanime des députés de la Chambre des Communes.

Des Gaspésiens se joignent à une demande de moratoire sur l’exploitation de l’uranium
Voici un extrait d’une lettre d’opinion :
« Même si plus d’une trentaine de médecins au Québec ont écrit à la ministre Normandeau lui demandant d’imposer un moratoire sur l’exploration de l’uranium, elle refuse tout moratoire. Cela permet à une compagnie minière de la Colombie-Britannique, où il existe un moratoire sur l’uranium, de venir faire ici en Gaspésie ce qu’elle ne peut pas faire chez elle. (…)Au niveau de l’uranium et du nucléaire, la présence de la compagnie française AREVA qui est active notamment en Saskatchewan au niveau des mines et de la transformation et dans le nord du Québec au niveau de l’exploration de l’uranium pourrait expliquer le refus des Libéraux à adopter un moratoire. Voyez-vous, la compagnie AREVA est dans un consortium avec la compagnie gazière française TOTAL, et cette dernière est contrôlée en bonne partie par le groupe Desmarais; oui les mêmes Desmarais de Power Corporation qui sont derrière l’ascension au pouvoir de Jean Charest comme premier ministre et qui sont propriétaires de 70% de la presse écrite au Québec. »
Citoyens et citoyennes de Pointe-à-la-Croix

Brèves nucléaires en Europe
Scandale en Angleterre (novembre 2010-journal The Independant) : Des organes et des os ont été prélevés sans autorisation, durant trente ans, sur les cadavres de 64 employés du complexe nucléaire de Sellafield [dans le nord-ouest de l'Angleterre, près de la mer d'Irlande], selon les résultats d'une importante enquête commandée en 2007 par le ministre du Commerce et de l’Industrie de l’époque, Alistair Darling. (…) L’enquête a révélé l’existence, jusqu’en 1992, d’une collusion entre les pathologistes, les médecins légistes et les scientifiques de la région de Sellafield, pour qui les besoins de l’industrie nucléaire passaient avant les sentiments des familles éplorées.

Dans leurs dépositions, des représentants des salariés ont indiqué qu’ils avaient l’impression que ces corps avaient été “mutilés” et traités comme des “objets” pour aider l’industrie nucléaire à réfuter tout lien entre les cancers et les émissions de radiations.

40 000 euros d'amende pour le pollueur AREVA-SOCATRI (entreprise nucléaire française)
(extrait tiré du : Réseau "Sortir du nucléaire") Le 14 octobre 2010, un tribunal a condamné AREVA-SOCATRI à une peine de 40 000 euros d’amende, pour avoir caché à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) le grave incident qui s’est déroulé en 2008 dans ses installations du TRICASTIN. (À noter pour les amateurs de vins que Tricastin est situé dans la vallée du Rhône.)

Le 8 juillet 2008, suite à une fuite survenue dans l’usine SOCATRI, filiale d’AREVA, sur le site du Tricastin, 75 kg d’uranium ont été rejetés dans les cours d’eau avoisinants. 30 m3 d’effluents chargés d’uranium ont contaminé les eaux superficielles, privant la population d’eau potable et polluant des lieux de baignade fréquentés. Des niveaux élevés de contamination radioactive ont également été repérés dans les nappes phréatiques et à l’eau du robinet.
Les déchets : En 2004, Sébastien Briat décède lors d’une action de blocage d’un convoi à destination de l’Allemagne. Greenpeace obtient l’arrêt des exportations de déchets radioactifs vers la Russie en bloquant à six reprises au cours de l’année 2009 des convois. En novembre 2010, le train de « l’enfer » (déchets radioactifs envoyé de la France à l’Allemagne) est bloqué à Caen avant d’être accueilli par 
50 000 manifestants en Allemagne
Pour vous inscrire à la liste d'envoi: declassementnucleaire@gmail.com

mardi 8 février 2011

Vigile contre les gaz de schiste

Aujourd'hui avait lieu une vigile pour appuyer le dépôt de la pétition demandant un moratoire sur l'exploration des gaz de schiste.



L'idée avait été lancée par des citoyens sur Facebook (NON au pétrole et au gaz au Québec). Ce groupe supporte la pétition sur le site de l'Assemblée nationale qui a récolté près de 120,000 signatures.

QS et le PQ ont fait front commun sur cette question. Notez qu'on a pas jugé utile de contacter le Parti Vert, selon l'aveu du chef du parti, Claude Sabourin, qui était sur place.

Les quelques dizaines de manifestants ont du léguer la place aux procureurs de la Couronne qui réclament des augmentations de salaire. Ce sont les mêmes avocats qui mettront d'ailleurs en application l'antique loi sur les mines. Cette loi liberticide permet d'exproprier les gens habitant un sol trop riche en ressources naturelles.

mercredi 1 décembre 2010

Action dans la Vallée de Broadback

On en a parlé à l'émission cette semaine, voici les liens...



Tous pour … la Vallée de la Broadback!

Imaginez… vous êtes à 200 km de Matagami, en plein cœur de l’une des dernières grandes forêts intactes au Québec. L’air est pur. La forêt est encore vierge. Les caribous forestiers ont encore un endroit qu’ils peuvent qualifier de «maison». Bienvenue dans la Vallée de la Broadback!

Mais vous entendez un bruit sourd … Loin des regards, une entreprise nouvellement arrivée au Québec projette la construction de ponts et de routes pour exploiter la Vallée de la Broadback. Son nom? Eacom Timber Corporation.

La destruction de la Vallée de la Broadback? Pas question!

Joignez-vousà Greenpeace et aux Cris de Waswanipi qui, le 3 novembre dernier, érigeaient une barricade dans la forêt de Broadback pour dire à Eacom que le chemin de la destruction doit s’arrêter ici!


Pour signer une lettre d'appui, c'est par ici...

mardi 9 novembre 2010

Brèves nouvelles nucléaires

La lutte se poursuit contre le nucléaire. Voici un message des "CentricoisES et mauricienNEs pour le déclassement nucléaire".
Depuis le report d’un an de la réfection de Gentilly-2, annoncé par Hydro-Québec à la fin de l’été, voici un bref résumé nucléaire.

Des déchets radioactifs sur le fleuve Saint-Laurent
L’entreprise Bruce Power de l’Ontario désire transporter de ses déchets jusqu’en Europe. Ils devront transiter par les Grands Lacs, le Saint-Laurent et l’océan Atlantique. Ils seront alors transformés entre autres en chaudron! Les restes plus toxiques seront ensuite retournés par le même chemin jusqu'en Ontario. Plusieurs cuves contenant entre autre du plutonium sont grosses comme 10 autobus scolaire. Des audiences de la Commission Canadienne de Sécurité Nucléaire (CCSN) ont d’ailleurs eu lieu fin septembre. Elles ont même dues être prolongées suite aux nombre élevé de personnes opposées désirant se faire entendre (Maires, États américains, communautés autochtones, citoyenNEs,…)

La centrale nucléaire Pointe-Lepreu; rien ne va plus
Pointe-Lepreu est le « grand frère » de quelques années de Gentilly-2. Elle est située au Nouveau-Brunswick. Suite aux différents problèmes associés à sa réfection (problèmes technologiques, nombreux retards, dépassement des coûts), Hydro-Québec a décidé de reporter sa décision d’entrer dans le bal nucléaire cette année. Dernièrement, on apprenait qu’une autre brique est tombée sur le projet. Ils vont devoir recommencer presque à zéro. Quand on pense aux dépassements de coûts, le fédéral a avant la réfection qu’il serait prêt à aider… ce qui n’est pas le cas pour le Québec où tous les contribuables seront les seuls financiers de l’aventure. À la longue de voir tomber des briques au Nouveau-Brunswick, verrons-nous un mur de résistance se créer devant le lobby nucléaire ?!?! Les intellectuels capitalistes le disent en majorité : « l’énergie nucléaire est un trou sans fond de dépenses » (Institut Fraser, l’association des gros consommateurs d’énergies de l’Ontario, Warren Buffet, les agences de cotations boursières de Wall Street …)

La Commission canadienne de sûreté nucléaire propose de nouvelles audiences pour la réfection de G2
Au début de l’automne, la CCSN a dû annuler ses audiences publiques concernant la réfection de Gentilly-2 suite au revirement soudain d’Hydro-Québec dans ce dossier et son désir de reporter la réfection d’un an. Des audiences publiques auront lieu au sujet de la demande d’Hydro-Québec de renouveler les permis d’exploitation de la centrale nucléaire Gentilly-2 et son installation de gestion des déchets radioactifs solides, situés à Bécancour, en Mauricie. La Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) a annoncé de nouvelles dates, soit le 10 décembre à Ottawa et les 13 et 14 avril 2011 à Bécancour. Pour participer aux auditions, la date limite pour envoyer votre demande est le 14 mars 2010. En décembre, Hydro-Québec se présentera aussi devant la commission pour demander une prolongation de 6 mois de fonctionnement car G2 devrait-être fermé en 2011 (vie utile de la centrale).

SNC-Lavalin veut acheter Énergie atomique du Canada
SNC-Lavalin et aussi Bruce Power (compagnie ontarienne nucléaire) ont tous 2 soumissionnés pour l’achat d’Énergie atomique du Canada Ltée. que le gouvernement fédéral veut privatiser. EACL est l’agence de développement et de promotion de la technologie nucléaire Candu présente en Inde, en Corée du sud, au Pakistan,… SNC est à surveiller car il mettra de la pression sur ses représentants au parti Libéral du Québec.

L’ADQ veut la réfection de Gentilly-2… suite à une « commande » inconnue
L’ADQ avec une approche populiste et démagogique défend depuis peu la réfection de Gentilly-2. Se voulant sous-contractant politique de l’élite économique, Gérard Deltell a lancé une pétition pour la réfection. Comme il l’a mentionné lors d’une allocution à l’Université du Québec à Trois-Rivières, l’idée ne vient pas de lui mais d’une « commande » dont il a refusé de dire la provenance. Selon les médias, sa pétition ne lève pas fort fort et même nous donne des munitions contre le projet de réfection.

Forum parallèle au forum sur les énergies à Montréal
Lors du forum sur les énergies qui s’est déroulé à Montréal, un forum sur l’énergie nucléaire et les gaz de schistes a eu lieu. Le forum fut l’occasion de dévoiler que plus de 250 municipalités québécoises ont signé la résolution pour sortir du nucléaire, 9588 personnes ont signées des pétitions, 80 groupes font parties du Mouvement Sortons le Québec du nucléaire (MSQN), plusieurs médecins s’opposent au nucléaire et une 40aine d’artistes aussi.

Campagne radioactive dans le métro et sur le net
Une campagne dénonce actuellement le nucléaire au Québec dans les métros de Montréal et sur le net.

Voir le lien suivant et signer la pétition. Il s’agit de la 5e pétition si ce n’est pas davantage concernant le nucléaire au Québec. L’intérêt est ici de mettre en lumière l’ensemble de la filière nucléaire. Car des projets d’extraction d’uranium à Sept-Îles, dans les hautes Laurentides et dans le nord du Québec sont en branle. On doit penser à l’extraction, au transport, à la production d’énergie et ses émanations, à la gestion des déchets et à la fabrication des bombes atomiques. Voici le lien : sortonsquebecnucleaire.org

Résistance monstre en Allemagne contre les déchets nucléaires
Au début novembre, plus de 10 000 manifestants sont sortis dans les rues pour dénoncer et bloquer le transport de déchets de la France jusqu’en Allemagne. 20 000 policiers ont été mobilisés pour assurer le déplacement par train et par camion. En 2008, plus d’une centaine de citoyenNEs se sont enchaînées aux voies ferrées pour empêcher la situation.

Yvon Irradier en campagne électorale au festival de la relève de Trois-Rivières
Lors du festival de La Relève du Gambrinus à Trois-Rivières, un musicien qui n’a aucun rythme et aucune connaissance musicale s’y est présenté dans le but de parler de la centrale nucléaire Gentilly-2. Il n’a malheureusement pas gagné le concours mais la majorité des personnes présentes ont accroché le « carré jaune » (signifiant l’opposition à la réfection de Gentilly-2 et à la filière nucléaire) et ont laissé leurs coordonnées.

Notez qu'une réunion citoyenne concernant la centrale nucléaire Gentilly-2 aura lieu ce jeudi le 11 novembre.
18hrs30, 337 rue Laurier, Trois-Rivières.

dimanche 5 septembre 2010

Non aux calèches!

Un drôle de groupe, se revendiquant comme le PETA du Québec, a fait de la lutte contre les calèches son plus récent cheval de bataille. Il y à un mois, Jim, un cheval de 10 ans, a du être euthanasié en pleine rue. L'événement, choquant s'il en est, a suscité des réactions. Pour commémorer ce décès, des manifestants de Québec Animaux étaient là le 4 septembre pour crier bien haut "Non aux calèches!".

L'hélicoptère UCL était là et vous en a rapporté un topo.



3657-1-Reportage_cheval_mort.mp3

vendredi 3 septembre 2010

Gaz de schiste: On se fait passer un sapin!

Wow on est à peine remis d'un cas patent d'incompétence gouvernemental que déjà Charest remet ça. Avant d'avoir la moindre étude indépendante sur le gaz de schiste, les libéraux pèsent sur l'accélérateur. "Du gaz, on va en vendre en sacrament", s'écrit Charest, hilare et la langue pendante, par la fenêtre de la libéral-mobile. Des citoyens sont scandalisés par la puanteur, le bruit et le danger représenté par l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste? Pas grave! Awoueille awoueille! Pas de réglementation! Surtout pas de moratoire! On vend tout au privé, avant que quelqu'un ne prenne l'idée de nationaliser la ressource!

Pourtant, nul besoin de chercher bien loin pour se rendre compte du danger que représente le gaz de schiste. Le procédé pour l'extraire, par exemple, est assez particulier. Il s'agit d'injecter de grandes quantitées d'eau à haute pression assaisonné de 596 différents produits toxiques sous la terre. Ça fait l'effet d'un petit tremblement de terre. Ce procédé s'appelle "Fracking". "Mais a quel endroit se retrouve donc tous ces produits toxiques, dont certains sont cancérigènes, d'autres carrément inconnus?" demande la jeune fille au suçon, belle comme l'innocence d'un électeur un soir de mai? Réponse: On en sait absolument rien et le gouvernement n'est pas pressé de le savoir.

Un récent épisode burlesque de cette histoire démontre l'intensité de la préoccupation du gouvernement libéral pour notre sécurité face à des industries sans scrupules et avides d'argent.
 "Stéphane Gosselin a démissionné de son poste de chef de cabinet du ministre du Développement économique pour devenir, lundi, directeur de l’Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ)."
Vous avez bien lu. Un haut placé du gouvernement vient de trouver une belle job de lobbyisme dans l'industrie du gaz de schiste. Évidemment la facilité avec laquelle il a trouvé ce boulot n'a rien à voir avec son précédent emploi au gouvernement, nous assure le commissaire au lobbyisme, le visage crispé par l'effort de refouler un éclat de rire tonitruant.

Maj: Les liens consanguins entre le parti Libéral et l'industrie du gaz de schiste commencent à sortir au grand jour. Huit personnes proches du parti travaillent maintenant pour l'industrie. Source

L'industrie du gaz de schiste, ça fout les boules. Il y a des tonnes de cas préoccupants aux États-Unis, ou cette industrie fleurie depuis une décennie. Regardez le cas de la Pennsylvanie. Du jour au lendemain, l'eau du robinet se retrouve contaminée de métaux lourds, si bien que les gens peuvent carrément mettre le feu à l'eau du robinet!



Menoum menoum les enfants, le Cool Aid sort directement de la champlure!

Non mais avec le gaz de schiste et l'uranium, on s'en fais-tu passer des sapins?

Notez que M. Caillé, président du consortium pétrolier, joue la carte nationaliste pour inciter les Québécois à passer du gaz naturel albertain au gaz de schiste, 100 % québécois. Le nationalisme, ça sert aussi à ça.

La question se pose. Est-ce que le gouvernement peut agir autrement qu'en tant que conseil d'administration de la classe d'affaire? Si développement de la ressource il doit-y avoir, n'y a-t-il pas moyen de faire ça avec un minimum de respect des populations, un peu de jugeote et, pourquoi pas, en harmonie avec l'environnement?

Source: Entrevue avec le créateur du documentaire Gasland, les valises de Pierre Foglia, Le Soleil

jeudi 19 août 2010

[video] Rassemblement «NON à un Québec nucléaire»



Entre 100 et 150 personnes ont participé le 18 août à un déjeuner sur l'herbe antinucléaire en face du parlement dans le cadre du campement de Sept-Iles sans Uranium. Voici nos reportages vidéo et photos.

mardi 17 août 2010

Les opposants à l'uranium s'installent au parlement

Les coalitions Sept-Iles sans uranium et Pour que le Québec ait meilleure mine viennent faire du camping sur l'espace face au parlement. Ils dénoncent les lois rétrogrades actuellement en vigueur dans le domaine minier.



Leur revendication principale est un moratoire de trois ans sur l'exploration et l'exploitation de l'uranium.


Reportage audio avec conférence de presse

3657-1-UCL_Reportage_Sans_Uranium.mp3

Pour en savoir plus, il y a un paquet de vidéos explicatifs sur Youtube, un groupe Facebook, un compte Twitter et d'autres outils.

Vous êtes d'ailleurs invité dès aujourd'hui, 18 août, à venir pique-niquer avec la coalition dès 12hrs face au parlement.

dimanche 23 mai 2010

À propos de la marée noire

C'est quand même un comble. Une grande corporation pétrolière British Petroleum (BP), qui a un logo en forme de fleur verte, se sert en ce moment du golfe du Mexique comme d'une toilette chimique géante. Non seulement ne pouvons-nous que rester immobile, pantois face à l'impudente arrogance que BP démontre face aux mesures de sécurité de base, mettant nettement de l'avant un comportement scandaleusement débonnaire, mais en plus, on met BP dans le rôle de sauveteur. Vite, vous avez causé le désastre écologique le plus monumental de l'histoire de l'humanité, mais venez quand même passer le râteau pour déblayer!

Mais franchement, pourquoi se scandaliser. Au Canada on est plutôt familier avec les marées noires, puisque nous acceptons docilement qu'il y en ait une qui se produise chaque année, comme l'indique ce journaliste du Monde Diplomatique:



Lbsjs-UneMareNoireParAnne.mp3

Vous pouvez aussi assister de visu au saccage écologique sur bp.com

Et puis ça m'a rappelé l'oeuvre du duo Cooke-Sasseville "Silence, on coule". Comment mieux exprimer l'appétit rapaces des capitalistes pour le pétrole que par cette oeuvre?

C'est assez éloquent. On peut être certain que si les capitalistes de tous poils pouvaient pénétrer leur argent, ou leur pétrole, ils ne s'en priveraient pas. Mais peu importe. Le plaisir avec lequel ils se vautrent dans leurs capitaux équivaut bien une bonne pénétration anale.


Et pis ça m'a rappelé aussi que la Manif d'Art 5 est en cours jusqu'en juin et aborde le thème de la Catastrophe. Un thème qui permet de toucher à des sujets politiques avec véhémence. Suffit de regarder la programmation pour s'en convaincre.

mardi 18 mai 2010

Pour une révolution à Québec

On le sait, les erreurs architecturales monumentales du passé ont fait de Québec le paradis féérique du béton et de l'asphalte. Pourtant, des individus résistent en offrant une alternative révolutionnaire à la dictature automobile. Ils proposent ni plus ni moins qu'une vélorution.



Pour se réapproprier le bitume de façon responsable, quoi de mieux que le vélo? En effet, rouler à deux roues est écologique, rapide et économique. De plus, n'importe qui peut réparer cet outil de transport. Suffit d'un peu de débrouillardise, d'autonomie et de solidarité.

Et pourquoi ne pas profiter d'une nouvelle innovation du RTC: le VéloBus? En vigueur du 1er mai au 31 octobre, il vous permet d'accrocher votre bicycle sur les autobus articulés du parcours 801.

Retour du RAJ-Vélo

Une bonne façon d'apprendre à retaper votre vélo, c'est le RAJ-Vélo. Il s'agit d'un atelier mécanique mobile existant depuis 2007. Le premier atelier aura lieu dimanche prochain le 23 mai. Apportez votre vélo sur le parvis de la bibliothèque Gabrielle-Roy, dès 17h30.

Il y aura quelques pièces de rechange et des mécanos pour vous aider dans le nettoyage/ajustement/changement de pièces.

Pour plus d'infos, rajvelo@yahoo.ca. Tenez vous au courant des activités de RAJ-Vélo en consultant le blogue.




Dans le genre 'garage alternatif' il y a aussi Vélocentrix. Situé dans les mêmes locaux qu'Eco-Quartier, il est opéré par des mécanos experts et bénévoles.

L'organisation milite aussi sur le terrain politique, en revendiquant des ouvertures plus longues des pistes cyclables, l'ajout de dos d'ânes sur la route et de meilleures infrastructures pour le vélo utilitaire (livraison, courrier, boulot). Vélocentrix vise à instaurer une culture du vélo a Québec.

L'atelier vélo, les outils et tout le matériel est accessible avec (ou sans) une contribution volontaire. C'est ouvert chaque mercredi entre 18:30 et 20:30. Il y a aussi des mécanos chaque samedi entre 10 et 13 heures. Vélocentrix est actif 365 jours par année!

Vélocentrix
798 12e Rue Limoilou, local d'Éco-Quartier
info@velocentrix.org
418-907-9531

mardi 3 novembre 2009

Christiane Charette reçoit un anarchiste


Bruno Massé, anarchiste connu pour son militantisme écologiste, a aujourd'hui été reçu à l'émission radio de Christiane Charette à la chaîne de Radio-Canada. Confrontant le journaliste François Cardinal, Bruno Massé s'est opposé au mainstream de l'écologie et de la solution du lobbyisme pour sauver la planète, proposant plutôt l'écologie radicale, la démocratie directe et l'anarchisme, trouvant même l'opportunité de citer l'anarchiste Élisée Reclus!

Si vous êtes comme moi, vous voudrez écouter le reportage deux fois pour être certain.e.s que vous avez bien entendu (ici). Bien argumenté, il a réussi à dénoncer l'espace quelques minutes la voie parlementaire et les gestes individualistes pour faire avancer la cause de l'environnement, préconisant plutôt la destruction du mode de production capitaliste qui nous conduit tout droit au carnage. Christiane Charette l'a laissé parlé (un peu, on aurait pris encore plus!)...surprenant non?

C'était, on ne peut pas dire le contraire, tout un débat pour Radio-Can! Et j'avoue m'être laissée tentée et avoir même fait un commentaire positif à l'équipe de Christiane Charette sur leur site internet. Il faut les encourager ces bonnes initiatives, non?!?

Il vaut surtout la peine de consulter son bouquin Écologie radicale au Québec ou encore un de ses romans tels que l'Aube Noire (en français) ou The Noxious and the Daemon Flower (en anglais). Vous pouvez commander en ligne.

lundi 27 juillet 2009

Blocus au Ministère des Ressources naturelles et de la Faune



Selon un communiqué reçu ce matin, des militant-e-s de Greenpeace bloquent actuellement l’accès au Ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec (MRNF). L'action veut perturber le cours des activités afin de protester contre la destruction des forêts intactes et le recul environnemental proposé par le projet de Loi 57 sur l’occupation du territoire forestier québécois.

Une dizaine de militant-e-s se sont enchaînés aux portes de l’édifice, situé au 880 chemin Sainte-Foy à Québec, après y avoir déposé des 2X4 provenant d’AbitibiBowater, la plus grande entreprise forestière destructrice du Québec. Ils y ont également suspendu une bannière sur laquelle il est inscrit : FORÊT BORÉALE : LA DESTRUCTION SE DÉCIDE ICI.

==> Pour en savoir plus (et suivre l'opération minute-par-minute via une sorte de twitter de Greenpeace)

dimanche 25 janvier 2009

Maudit qu'on est hot...

Des fois en lisant les journaux, on en apprend des vertes pis des pas mûres... Ainsi, ça m'a frappé samedi au détour d'une page du Soleil: le Canada est hot en maudit. En plus d'être le plus meilleur pays du monde, c'est un pays qui n'hésite pas à se distinguer et à faire bande à part pour la bonne cause. Prenez l'environnement, par exemple. Le Canada est hot en environnement! Le Canada est contre les déchets dangereux, surtout chez lui. Et pour défendre ce beau principe, notre beau pays est l'un des deux seuls pays du monde --je vous laisse deviner l'identité de l'autre-- à avoir refusé de signer un traité bannissant l'exportation de déchets dangereux vers les pays pauvres. Dans le même ordre d'idées, le Canada a refusé d'endosser l'an dernier une entente internationale qui l'aurait obligé à traiter ses rejets toxiques à l'intérieur de ses frontières. C'est grâce à de tels actes courageux que le Canada garanti un environnement canadien propre, propre, propre pour les générations futures. Vive le Canada!

mercredi 14 janvier 2009

Une autre défaite pour des opposants à Rabaska

Les opposants et opposantes au projet Rabaska viennent de perdre une autre manche dans leur combat contre ce projet de port méthanier. Un juge de la Cour supérieur vient de confirmer la décision du gouvernement Charest d'enlever le dossier des mains de la Commission de protection du territoire agricole, car celle-ci estimait que ce projet menaçait la vocation agricole d'un secteur de 500 hectares. Un résident de Lévis et l'UPA avaient essayé de faire invalider ce décret.

L'annulation du projet est toujours demandée par le collectif Stop au méthanier, qui estime «que l'affrontement actuel entre Gazprom et l'Ukraine démontre que la Russie n'est pas un partenaire fiable en matière d'approvisionnement en gaz naturel».

Un dossier à suivre.

Source: http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2009/01/13/002-rabaska_retrait_reclame_n.shtml


vendredi 9 janvier 2009

Naples aujourd'hui

Au milieu des années 90, les policienNEs napolitainEs annonçaient avec fierté que, sous peu, les NapolitainEs n'allaient plus à s'en faire avec leurs déchets. On leur promettait une saine gestion écologique basée sur la crémation des déchets pour produire de l'énergie dite "propre".

Toutefois, les dirigeantEs sont alléEs un peu trop vite en affaire. On a d'abord dû créer des endroits dits temporaires pour stocker et trier les ordures, mais ces décharges eurent tôt fait de devenir plutôt permanentes et, surtout, extrêmement polluantes. Cette situation a des conséquences catastrophique pour la population de la région napolitaine et son environnement.

À cela, ajouter une situation liée à l'emploi plutôt catastrophique sévissant directement à Naples. Le taux de chômage oscille autour de 30%. Les deux éléments conjugués ont aidé, en plus du ras-le-bol citoyen face à la mafia qui a tout fait pour nuire dans le dossier en s'en mettant plein les poches, firent en sorte que la population se souleva. Des émeutes éclatèrent il y a de cela un an. Aujourd'hui, la situation est toute autre.

Bien entendu, il y a eu l'élection de Berlusconi et le fait qu'il est lié de près ou de loin aux mafias est un secret de politicienNE. Ensuite, les révoltes spontanées n'allaient pas détruire ou faire disparaître les déchets. Les NapolitainEs sont donc tombé en mode "survie" avec tout le négatif qui suit.

Aujourd'hui, ce ne sont pas que les diverses quartiers de Naples qui sont sous les déchets, mais aussi les villages environnants. On parle même de villages aujourd'hui disparus littéralement sous les ordures. Il faut aussi se tourner vers l'agriculture pour voir les effets négatifs de cette situation désastreuse. Les champs sont contaminés, lorsqu'ils ne sont pas carréments enfouis sous les déchets.



Après une année dans cette merde, le gouvernement italien n'a toujours pas démontré l'intention de bouger le petit doigt. La situation est telle que c'est l'Union Européenne aujourd'hui qui se doit d'imposer un ultimatum. Les autorités européennes donnent jusqu'à la fin janvier à Berlusconi et sa gang pour "régler" le tout, sinon elles prendront les choses en main.

Un dossier à ne pas perdre de vue.

lundi 15 décembre 2008

Écologie: le marché c'était peut-être pas une si bonne idée que ça finalement...


Depuis quelques années un grand nombre d'écologistes se sont convertis au marché. On parle de plus en plus de bourse du carbone et autres mécanismes de marché pour régler les problèmes environnementaux. C'est un peu (beaucoup!) la vieille idée de retourner les armes de l'ennemi contre lui-même. Une sorte de judo pragmatique quoi.

Les récents développements dans le domaine du recyclage indiquent toutefois que de détourner le marché à des fins écologiques n'est peut-être pas une si bonne idée que ça. En effet, voici ce que disait récemment un éditorial du Soleil:

«Aussi étonnant que cela puisse paraître, la crise financière et économique qui secoue le monde a même des répercussions dans le recyclage des déchets. L'Asie n'est plus au rendez-vous sur le marché à cause de la dégringolade du prix des matières premières. Des matières recyclables habituellement prisées ont perdu de leur valeur. Par exemple, la tonne de vieux cartons ne vaut plus qu'une vingtaine de dollars, alors qu'on pouvait en tirer 140 $ au début de l'automne. Pour l'aluminium, la tonne vendue 2000 $ à l'été est laissée aujourd'hui à 200 $.

Conséquence? Les centres de tri affichent des pertes. Certains accumulent des inventaires en espérant des jours meilleurs. Des municipalités se demandent si le verre, le papier et le plastique récupérés ne prendront pas finalement le chemin des sites d'enfouissement compte tenu qu'ils ne valent plus rien.» (Source


Rendons à César ce qui appartient à César, c'est le Blogue du Québécois libre qui m'a mis sur la piste. J'en arrive toutefois à une conclusion fort différente: on ne peut pas faire confiance aux mécanismes qui nous ont mis dans la merde au point de départ pour nous en sortir! Le marché est inadéquat, que ce soit pour le partage des ressources ou la gestion de nos déchets. Il est urgent de socialiser le recyclage (...comme tout le reste!).