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samedi 28 avril 2012

Les autres victoires de la grève

Je vais faire un Jean-François Lisée de moi-même et donner ma vision des petites conquêtes de la grève.

L'État nous emmerde

Charest n'en a rien à foutre du bien être des québécois-e-s. Son gouvernement est un conseil d'administration des classes riches. Rien de moins. Il prévoit 1,25 milliard d'argent public pour restaurer des sites pillés par des minières privées. 330 millions pour construire la route 167 au bénéfice d'une entreprise minière. Mais attention, pour les frais de scolarité, l'étudiant doit faire sa "juste part".

Dans ce conflit, les étudiant-e-s ont compris leurs intérêts de classe.

samedi 21 avril 2012

Délirons ensemble!

Source de l'image : Moult Éditions

Il y a quelques années, la NEFAC, l’ancêtre de l’UCL, a donné un appui critique au syndicat de la rédaction du Journal de Québec, qui était alors en lock-out. J’ai personnellement écrit plusieurs articles dans Cause commune ainsi que sur des blogues anarchistes. Le premier mai 2008, le président du dit syndicat a même pris la parole dans un évènement organisé par des anarchistes au café-bar l’AgitéE. Si l’on suit la logique appliquée vendredi dernier par le chroniqueur Dominic Maurais («Les soviets de salon»), on pourrait écrire qu’à l’époque le syndicat de la rédaction du Journal de Québec était affilié à la NEFAC. D’ailleurs, Média Matin Québec était un journal gratuit, tout comme Cause commune, ce qui ne peut être une coïncidence…

L’affirmation que la CLASSE est affiliée à l’UCL parce que la fédération anarchiste appuie la lutte étudiante et que quelques sympathisant-e-s libertaires sont impliqué-e-s dans des associations membres de la CLASSE est ridicule à sa face même. En publiant de telles âneries, le Journal de Québec est tombé bien bas.



Nicolas Phébus,

Anarchiste communautaire de service (*) et membre de l’UCL



(*) Ce «titre» m’a été décerné en 2001 par une journaliste du Journal de Québec (qui a incidemment quitté le Journal pendant le lock-out, complètement dégoûtée par la tournure des évènements).

mardi 17 avril 2012

Propos dégueulasses à CHOI

Un homme désespéré menaçant de se jeter dans les eaux du fleuve St-Laurent, du haut de la structure du pont Pierre-Laporte a causé une fermeture de ce pont pendant trois heures, vendredi soir dernier. Un animateur de la station de radio CHOI Radio-X a fait la proposition suivante (afin de mettre fin à la fermeture du pont): «Deux gars avec un filet en bas et une carabine spéciale pour le faire tomber».

Ces propos m’ont complètement virée à l’envers; surtout que j’ai failli perdre un cousin par suicide il y a quelques années. Comment peut-on dire de telles choses et conserver son privilège de faire de la radio !? Ces paroles illustrent une banalisation de ce qu’est le suicide et de la souffrance vécue par les personnes suicidaires. Il semble que pour cet animateur, un acte de ce genre peut être pris à la légère. Je ne crois pas que de monter au sommet de ce pont pour ensuite menacer de se tuer soit une partie de plaisir. L'homme qui a commis ce geste souffre de maladie mentale et il avait grandement besoin d'aide.

Est-ce que l’on peut, au nom de la liberté d’expression, stigmatiser les personnes atteintes de maladie mentale et les rendre responsables de leur maladie ? Aux yeux des patrons de cette station de radio, il semble que oui. On dit que l'argent n'a pas d'odeur. Pour les propriétaires de cette station qui s'enrichissent avec des propos totalement inhumains; il semble également ne pas avoir de cœur.

jeudi 15 mars 2012

Des muffins et des fleurs pour CHOI

Les étudiant-e-s dénoncent la radio-poubelle
Tenant à compenser le manque d'amour des animateurs populistes de la vieille capitale, des étudiant-e-s offrent une modeste contribution.

Ce matin à 7h près d'une vingtaine de personnes ont manifesté devant la station de radio CHOI sous le thème "des muffins et des fleurs".

Dénonçant prioritairement l'hostilité de la radio-poubelle envers le mouvement étudiant, les manifestant-e-s tiennent à rappeler la manif des cols rouge et la grève étudiante. "Alors qu’en avril 2010 plus de 50 000 ‘cols rouges’ sortaient dans la rue (...), nous ne comprenons pas pourquoi ces mêmes personnes refusent de se mobiliser pour défendre de nouveau les intérêts des Québécois et des Québécoises. Il est bon de rappeler que la hausse des frais de scolarité limitera la mobilité sociale et affaiblira la classe moyenne." indique le communiqué.

Jérôme Landry était sur place pour commenter la situation. Il a refusé les muffins.
Jérôme Landry parle un gros deux minutes avec les étudiant-e-s
Les animateurs de la populaire radio poubelle ont craint que les manifestant-e-s ne tentent de bloquer Régis Labeaume et Francois Picard qui sont venus livrer une longue entrevue sur l'amphithéâtre.
Les animateurs anticipent le pire
Les étudiant-e-s provenaient de diverses institutions et de disciplines variées. Plusieurs n'étaient pas en grève et ont dû retourner à leurs cours plus tard. Els se sont installés le long de Grande-Allée en chantant du Harmonium et en incitant les voitures à klaxonner. Un animateur de Radio X2, se disant solidaire, a même réussi à leur faire chanter "Wind of change" de Scorpions.

Les militant-e-s ont aussi apporté des fleurs à CHOI et à la police hier "en symbole de réconciliation". Valérie Caron, étudiante en anthropologie, justifie que "le don est au fondement du lien social".
Plusieurs automobilistes ont klaxonné en signe d'appui
À savoir si d'autres actions étaient envisageables, Valérie affirme que "peut-être on peut envisager des actions, il y a d'autres radios à Québec".

Notons que deux leaders étudiant-e-s ont souligné récemment l'influence des radio-poubelles sur les votes de grève dans la région de Québec.

La manifestation a pris fin vers 9h15.

mardi 6 mars 2012

La philanthropie de pacotille de Quebecor

Quebecor est pas mal philanthrope dans la région de Québec ces temps-ci. Ça n'a rien à voir avec la générosité, mais tout à voir avec l'amphithéâtre.

Comme le fait remarquer le Soleil de ce matin, "Quebecor privilégie la culture, la jeunesse et l’éducation (...) les mêmes créneaux que Star Académie".

Mais doit-on s’extasier de ces piles de cash donné à de bonnes oeuvres, même si on sait que ce n'est pas fait par altruisme?

Faisons une petite expérience.

Le don de Pédaleau
Il y a quelques semaines, Quebecor a fait un don de 500 000 $ au Petit Séminaire de Québec. "Une générosité remarquable qu’il faut souligner", souligne le débonnaire François Bourque.

En 2007, le chiffre d’affaires de Quebecor était de 9,822 milliards (source). Aujourd'hui, ça doit avoir largement dépassé le cap du 10 milliards. Arrondissons à 10. On se chamaillera pas pour ce qui n'est qu'un poignée de petit change pour PKP.

Le don représenterait donc 0,005% du chiffre annuel de Quebecor.

Le don du citoyen lambda
Ok mettons qu'un citoyen lambda achète une carte de membre de CKIA à 20$ parce qu'il est solidaire. Un don passé inaperçu par les chroniqueurs de la vieille capitale.

En 2008 le revenu après impôt des personnes seules au Canada était de 24 900$ (source).

Le don représenterait donc 0,08% du revenu de notre bonhomme lambada.

Toute proportion gardée, cette personne fait un don 16 fois plus important que l'empereur Pédaleau.

Malgré tout Labeaume ne viendra pas l'applaudir, il n'aura pas d'article dans le journul et il n'aura pas accès à de juteux crédits d’impôts.

Alors, Quebecor, généreux?

Ce petit test était inspiré d'une chronique de l'IRIS intitulée Inégalités: Les milliardaires canadiens.

vendredi 16 décembre 2011

Maurais poursuivi au criminel

L'animateur Dominic Maurais n'y est pas allé de main morte pour intimider les indignéEs à l'antenne de CHOI. Le 1er novembre, il invitait les gagnants d'un concours dénigrant les gens sur l'aide sociale à "aller dépinner une tente au Parc St-Roch pis de nous la ramener". Il qualifiait aussi les indignéEs d'"hurluberlus pas propres", de "parasites" et de "gars habitués à vivre au crochet de la société".

Pour les indignéEs, il s'agit d'une "incitation à commettre un méfait". "Nous déposons donc une plainte criminelle aujourd’hui jeudi, le 15 décembre en avant-midi, en réaction à ces agissements inacceptables pour une personne qui utilise les ondes" indique leur communiqué de presse. L'initiative est lancée par André Bérubé, membre du comité juridique d'Occupons Québec.

La plainte exclue volontairement toute référence au feu qu'il y a eut le même jour au campement. Les indignéEs avaient pourtant affirmé qu'il avait été causé par des "agents provocateurs".

Occupons Québec compte célébrer Noël demain 17 décembre à 13h sur la Place de l'Université-du-Québec à côté du "dispendieux et permanent cône bleu inflammable".

jeudi 3 novembre 2011

Les indignéEs campent sur leurs positions

En pleine assemblée générale ce midi, les indignéEs ont adopté le mandat de rester sur place malgré les menaces d'éviction.

Plusieurs autres options ont été mise de l'avant, notamment se déplacer et faire un autre campement. Elles n'ont pas été retenues.

mercredi 2 novembre 2011

La fin des indignéEs de Québec?

Les militantEs du jardin Saint-Roch ont la mine basse. Une visite des pompiers au camp ce matin pourrait remettre en question l'existence du campement. À 15:30, les pompiers et la mairie se réuniront pour décider de son sort. Cette expulsion se décidera sans la présence des principaux concernés, les campeurs et les campeuses, comme c'est la tradition dans une démocratie moderne.

Ça pourrait bien annoncer le début de la fin pour le campement autogéré des indignéEs.

Quand on regarde la chronologie des évènements, qu'on prend un peu de recul, l'effet est saisissant.

Cornionologie
1. Hier matin, un certain Mauron à CHOI parle du campement pendant une demie-heure, traitant ses occupants de BS, de communistes et de parasites. Néanmoins très préoccupé par leur santé, il laisse entendre qu'un incendie allumé par accident pourrait être absolument terrible.

2. Quelques minutes plus tard, un feu d'origine inconnue est déclenché sur une tente. Les indignéEs pointent des "agents provocateurs".

3. Ce matin, un article du Journal de Culbec annonce que le feu a été causé "par un problème électrique". Après vérification, le journaliste prétend qu'il aurait eut cette information du "cabinet du maire et le service des incendies". En passant, tout ce qui fonctionne à l'électricité au camp, c'est une cafetière située à 100 mètres du lieu du crime.

4. Quelques heures plus tard, les pompiers débarquent au camp.

On savait que la mairie tendait toujours une oreille particulièrement attentive à la radio poubelle, mais de là à ce que la radio intervienne directement dans les orientations de la ville, c'est peut-être une première.

Mais finalement on s'entend qu'à Québec il n'y a qu'un seul homme, que dis-je, un surhomme qui, quoi que de petite taille, peut empêcher la destruction du camp...

À moins que les indignéEs ne prennent leurs affaires en main et ne sortent les dents...

mardi 1 novembre 2011

Vandalisme au camp: La radio poubelle impliquée

Divers actes de vandalisme ont eu lieu ce matin sur le jardin Saint-Roch.

Ce matin, une tente laissée sans surveillance pendant 5 minutes a passé à deux doigts de passer au feu. Quelqu'un aurait tenté d'allumer la tente d'un campeur à l'aide d'un tison enflammé.

Des cordes pour retenir des toiles auraient aussi été coupées et des murs de plastique arrachés.
Comme par hasard un peu plus tôt à CHOI radio X lors de l'émission Maurais live, les animateurs dénonçaient la présence de feux de foyer sur le jardin Saint-Roch, où se trouvent les indignéEs. Pendant une bonne demi-heure, ceux-ci ont laissé entendre qu'un feu pourrait se produire.

Les deux animateurs se plaignent aussi qu'ils pourraient (ça n'est pas encore le cas) avoir accès à l'électricité et que des cabanes en bois ont été érigées. Ils ont appelé les militantEs du parc des "parasites" et des "BS" en les ridiculisant à de nombreuses reprises. Ils ont aussi demandé à la police d'aller "faire le ménage".

Mettant en pratique le dicton qui dit que "si t'a pas d'argument tu peux en inventer", aussi appelé le sophisme de l'homme de paille, les droitistes pleurnichards déplorent le fait qu'une partie de la population "ne peuvent plus avoir accès au parc" à cause des nombreuses tentes.

Ces radios diffusent un discours haineux sans être inquiété d'aucune façon. Ces paroles ont pourtant des effets bien concrets, alors que des auditeurs mettent en application ce qui est prôné par les animateurs. Il aurait pu y avoir des victimes. Il est grand temps de dire assez c'est assez et de fermer ces radios qui empoisonnent des ondes qui appartiennent à l'espace public. Crions notre indignation et notre refus de la propagande et de la violence générée par ces radios de droite!

Extraits

Demande pour faire un feu


IndignéE = BS


Des parasites


Nettoyer le terrain


Grognement intellectuel disloqué

Pour télécharger l'émission au complet, c'est par ici.

dimanche 30 octobre 2011

Toutes ces fois ou j'ai corrigé les journalistes

Des préjugés tenaces collent à la peau des libertaires. Il faut rester vigilant et prendre son chapeau de pédagogue à chaque fois qu'il est nécessaire pour démystifier l'anarchisme. Les journalistes ne sont pas immunisés contre la tendance aux raccourcis intellectuels. Après tout, la plupart sont des agents de reproduction du statu quo. Par contre, ils sont ouverts à la critique et y répondent de bonne foi.

Puisque c'est instructif et ludique à la fois, je vous livre quelques exemplaires de correspondance que j'ai eut avec des journalistes depuis 2010.

1. Libertaire = libertarien

De: Francois
Date: jeu. 25/02/2010 12:40
À: Giroux, Raymond
Objet : Libertaire?

Bonjour M. Giroux,
je vous écrit pour vous signaler une erreur dans votre chronique.

"Libertaire extrême, pour ne pas dire extrémiste, opposé à toute intervention de l'État dans l'économie, ce qui en faisait un bizarre ministre de l'Industrie"

Le mot que vous employez devrait être libertarien, ce qui est très différent de libertaire.

Merci

De: Giroux, Raymond
à Francois
date 25 février 2010 13:32
objet RE : Libertaire?

vous avez raison, merci!

Raymond Giroux

2. Hooligans = anarchistes

De: Francois
Date: 21 juin 2011 08:48
À: François Bourque
Objet: Anars respectables

Bonjour M. Bourque,
"Les émeutiers de la Coupe Stanley à Vancouver n’étaient pas des anarchistes professionnels ou des agitateurs au profil criminel".

L'anarchie au jardin Saint-Roch

En réaction à un article intitulé "Pas l'anarchie au jardin Saint-Roch" du journaliste Ian Bussières dans le Soleil d'aujourd'hui.
Ce n'est pas l'anarchie au jardin Saint-Roch? Encore une fois les médias confondent anarchie et désordre.

Le très respectable prof de l'UQAM Normand Baillargeon a pourtant écrit un bouquin d'introduction à l'anarchie intitulé "L’ordre moins le pouvoir", inspiré d'un mot de Proudhon. Le penseur Elysée Reclus a même dit que "L'anarchie est la plus haute expression de l'ordre."

L'anarchie se résume à être "le refus de toute autorité illégitime", ce qui correspond très bien au mouvement des indigné-e-s qui rejettent précisément le pouvoir des autorités financières sur leur vie. Les indigné-e-s adoptent aussi plusieurs pratiques qui sont promues par les anarchistes depuis toujours: l'autogestion, la démocratie directe, la prise de décision par consensus, le féminisme, l'absence de dirigeant-e-s, l'abolition de la propriété privée (tout est à tous) et j'en passe.

Plusieurs anarchistes participent au campement des indigné-e-s place Saint-Roch. Les anars sont toujours là ou des fissures se forment dans la carapace du statu quo et dans lesquelles ils peuvent créer des espaces de liberté. Plusieurs indigné-e-s ne sont pas anarchistes, mais adoptent quand même ses postulats de base.

En réalité il serait plus juste de dire que c'est, littérallement, l'anarchie au jardin Saint-Roch.

samedi 1 octobre 2011

KYX menace les étudiantEs

Les étudiants et étudiantes du Saguenay sont en feu ces jours-ci. Une manifestation a réunit près de 500 personnes exprimant leur colère face aux drastiques hausses de frais prévues par le gouvernement libéral et sa mafia.

L'évènement a vivement fait réagir les populistes de droite fécale de la radio KYX (Radio X Saguenay). Leur angle d'attaque? Les sauvages étudiantes et étudiants n'ont pas sagement emprunté le trottoir tel qu'entendu avant la marche avec la gentille police. La manifestation aurait ainsi... bloqué le traffic.

Le fiel des zélottes enragés s'est mis à couler tellement fort qu'ils ont même finit par menacer physiquement les étudiants à plusieurs reprises.

Alors pour commémorer leur travail de propagande haineuse, rien de tel qu'un Porte-Parole Populiste (PPP)



3657-1-PPP_manif.mp3

Voir le blogue du collectif Emma Goldman pour plus de détails.

dimanche 25 septembre 2011

Rapport Duchesneau-nono

Un vaste système de corruption enfourné dans tous les orifices du système. Des millions de dollars gaspillés sur les yachts d'hommes d'affaires maffieux. Un train express entre les coffres des firmes d'ingénieurs et le financement des partis politiques. Le ministère des transports: un nique à corruption.

vendredi 24 juin 2011

C'est pas nous!

Le blogue de Radio-Canada
Il faut rendre à César ce qui est à César. Contrairement à ce que dit le blogue «Sur le web» de Radio-Canada, nous n'avons jamais revendiqué le pastiche de son site... On a juste relayé l'info parce que c'était rigolo cette idée de la mère de Stephen Harper qui renie son fils pour cause de désaccord politique.

Du grand journalisme

On sait que c'est l'été et que les salles de rédaction sont un peu désœuvrées mais il y a quand même bien des limites... La blogueuse de Radio-Canada se base sur un «gazouillis» (un tweet) pour dire que nous nous attribuons «la paternité» de la pastiche. Il faut savoir que tous les articles publié ici génèrent automatiquement un message sur notre compte twitter. Donc, quand l'article sur la pastiche a été mis en ligne, il y a eu un tweet sur notre compte... Sauf que, bon, ça prend beaucoup d'imagination pour en déduire que «le Collectif anarchiste La Nuit (UCL-Québec) s’attribue la paternité de la fausse page». Voyez par vous même :

Le «gazouilli» incriminant selon Radio-Canada...
Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que nous ne faisions que relayer l'information, non? Il est vrai que plusieurs personnes ont de la misère à comprendre la nature de Voix de faits. Alors répétons pour les journalistes (et les autres) : nous sommes un média. Bien sur, Voix de faits est produit par le Collectif anarchiste La Nuit. (UCL-Québec). Et alors?

Comme tous les médias, nous diffusons de l'information. Nous ne sommes pas toujours derrière toute les choses que nous rapportons (ça arrive même plutôt rarement!). Quand on fait un reportage sur une action, ça ne veut pas dire que c'est nous qui l'avons organisé. C'est un peu comme pour Radio-Canada. Ce n'est pas parce qu'ils parlent pendant des jours du mariage des parasites royaux que ça veut dire que c'est eux qui l'ont organisé. Est-ce si dur à comprendre?.

Ne vous inquiétez pas, le jour où on va faire ou organiser quelque chose, on va publier un communiqué pour le revendiquer. Et il n'y aura aucune ambiguïté. En attendant, comptez sur nous pour continuer de vous rapporter les bons et les mauvais coups des uns et des autres.

vendredi 10 juin 2011

Hamel coupable

Caricature d'André-Philippe Côté aujourd'hui

D'habitude, lorsqu'il y a un crime, certains médias sont prompt à nous rappeler la présomption d'innocence. "DSK est coupable jusqu'à preuve du contraire, môôsieur". Avec l'ex-directeur du FMI, on a pris bien soin de nous le rappeler fréquemment. Est-ce pareil pour tout le monde? Dans le cas du sans-abris abattu par la police, le Soleil ne s'est pas embarassé de ces précautions. La victime est coupable.

Hors la caricature ci-haut, l'éditorial d'hier intitulé "Pour une police mieux armée" était aussi très clair. Élisabeth Fleury y va d'un réquisitoire pour une meilleure formation de la police. Comme si la formation pouvait remplacer le simple bon sens (genre, ne pas faire feu trois fois sur la rue Sainte-Catherine en plein jour?).

Mme Fleury ajoute dans son torchon que "ce qui rend l'événement exceptionnel, c'est qu'il y ait pas une, mais deux victimes. Dont une innocente."

Mario Hamel est donc coupable. Ce père de quatre enfants est coupable d'être pauvre. Il est coupable d'être en détresse psychologique. Coupable de ne pas prendre ses médicaments. Coupable d'avoir fait un burnout et d'avoir prolongé sa dépression.

On ne se soucie pas de la présomption d'innocence puisqu'Hamel ne compte pas. Ce n'est pas vraiment quelqu'un d'humain après tout: Il ne consomme ni ne travaille. La présomption, c'est pour les gens qui comptent. Même que, si on veut être précis, plus tu as de fric, plus tu compte. La radio poubelle ne cesse pas de le rappeler: Les BS sont des parasites.

Tenez vous le pour dit. Pour la police assassine et contre les pauvres, le Soleil a choisit son camp.

dimanche 15 mai 2011

Pause kit-kat : Duhaime strike's again

Ce qu'il y a de bien avec Jafar Khadir c'est qu'on peut s'en servir à toutes les sauces pour attaquer son fils. Tantôt iranien, tantôt pro-palestinien, tantôt communiste, tantôt capitaliste selon le besoin. C'est beau la polyvalence...


Voici une petite présentation qui circule actuellement sur Internet et qui démonte la plus récente attaque d'Éric Duhaime contre Amir Khadir. Bien que nous ne soyons vraiment pas des fans de Québec solidaire et de son unique dépité, il nous semble d'utilité publique de démontrer tout le «sérieux» de leurs détracteurs de droite. Éric Duhaime est un clown, en voici une preuve de plus.

mercredi 16 mars 2011

Le Journal de Montréal, une nouvelle Pravda... de droite.


Une coupure de presse traitant de la manifestation du 12 mars dernier, à laquelle ont participé 55 000 personnes selon les groupes l'organisant, circule sur le web depuis quelques jours. Tout dans le traitement, du titre au texte en passant par l'angle d'approche et le choix des priorités est tendancieux. Voici la preuve par A + B que Quebecor a abandonné toute prétention à l'objectivité et pratique de facto un journalisme propagandiste... Le Journal de Montréal, nouvelle Pravda de droite?

samedi 12 mars 2011

Pourquoi il faut à tout prix sauver CKIA

Tout va très bien merci dans le milieu médiatique madame la marquise. Les employés du Soleil sont forcés d'accepter une baisse de leurs conditions de travail, Quebecor piétine ses employés en bafouant allègrement le code du travail sous le regard attendrit du gouvernement et Radio-canne est forcé de se rouler dans la fange publicitaire pour compenser les baisses récurrentes de son financement public. En marge de tout ça, une modeste radio communautaire de Québec, CKIA, est dans sa phase terminale.

La situation est préoccupante pour plusieurs raisons.

1- La perte d'un média coïncide toujours avec une baisse dans la participation démocratique. Un citoyen bien informé est un citoyen critique.

2- Dans un milieu étouffé par la pensée unique envenimée par la convergence, une radio communautaire est un espace ouvert à la subversion. Place aux opinions marginalisées et aux sons biscornus.

3- C'est l'espace accessible aux sans voix. À CKIA particulièrement, les minorités (gais, handicapés, immigrés) peuvent accéder à l'espace public.

4- A cause de son mode de propriété (organisme sans but lucratif (OBNL)), la radio n'est pas sujette aux conflits d'intérêts au même titre que les médias commerciaux qui sont totalement dépendants des entreprises privées pour leur financement. C'est pour ça qu'on appelle ça un média indépendant. Un article publié dans Alternatives.ca démontrait d'ailleurs que la structure de propriété d'une radio influençait son orientation politique.

5- C'est une institution d'éducation. Des tas de gens passent à la station, développent leur intérêt pour l'audio et se découvrent des talents en animation, mise en onde, montage, mixage, reportage etc. Je n'ai jamais rencontré un bénévole qui n'ait été grandit, d'une façon ou d'une autre, par son passage dans une radio communautaire. 

Une histoire en dent de scie
CKIA  a connu son lot de bad-luck. Il y a quelques années, un employé mécontent qui s'était fait mettre à pied à poursuivit la station. La station a été handicapée par la dette engendrée par les frais de la "justice". Aussi, en 2003, une bande de freaks post-marxiste-new-age tentent un putsh à la station (le CMAQ conserve les précieuses images). Encore une fois, des frais d'avocat furent indument dilapidés. Et ça, bien malgré la direction! Des mauvaises passes, CKIA en a vu d'autres.

C'est donc difficile d'attribuer la chute de la station à qui que ce soit. D'ailleurs, ce n'est pas le moment. C'est l'heure d'être solidaire d'une institution qui existe depuis plus de 25 ans dans le quartier St-Jean Baptiste. C'est l'heure d'affirmer que nous souhaitons une alternative à la médiocrité de la radio commerciale de Québec. C'est l'heure de crier son attachement à un média populaire et citoyen.  

Une radio communautaire, c'est un média perpétuellement jeune. En mode exploratoire. En construction. D'ailleurs Pierre-Louis Smith du CRTC s'exprimait ainsi dans un article de Rue Frontenac récemment au sujet de CISM, une radio indépendante de Montréal.
"Je l’écoute encore. Il y a des choses que j’aime, d’autres moins. Ce que j’apprécie particulièrement, c’est que je découvre toujours de nouvelles choses, que ce soit des chansons ou encore des approches différentes de faire de la radio. C’est formidable, une radio qui n’est pas assujettie aux contraintes des radios commerciales!"
Anticapitaliste?
La radio communautaire met de l'avant des valeurs complètement différentes des radios commerciales (propreté, mimétisme, beauté de pacotille, facilité, gueulage et bêtise). Elle s'oppose aux standards du marché. Il faut faire un effort. Être ouvert d'esprit. Être curieux. En étant attentif, vous y trouverez, peut-être, un trésor. Ce sont des valeurs incompatibles avec les principes de base du commerce. 

D'accord, CKIA est loin d'être une radio parfaite. On pourrait pointer du doigt plusieurs de ses travers. Mais il n'en tient qu'à nous de faire en sorte qu'elle s'améliore. C'est d'ailleurs une volonté qui a été exprimée dans les rencontres du comité de survie: si CKIA s'en tire, il n'est pas question d'en rester au statut-quo. La radio doit s'adapter à ce que désire la communauté.

Pour finir, je vous laisse avec les mots de Bryan St-Louis, président du CA, qui s'est exprimé ainsi dans l'Infobourg
"La question plus fondamentale est la suivante : comment finance-t-on une radio communautaire en milieu urbain quand son auditoire est limité, qu’elle intéresse conséquemment peu les annonceurs et les commanditaires et que le marché est compétitif ? Comment peut-on arriver à réaliser un meilleur produit lorsque le financement de base du Ministère est minime et que, plutôt que de travailler sur le contenu, les employés passent leur temps à chercher des sources de revenus ? Comment la radio communautaire peut arriver à répondre à sa mission dans ces conditions ? CKIA a une mission unique à Québec et pourrait être une source d’information différente, intéressante et essentielle. Tout le monde (le Ministère, la Ville, les partenaires, etc.) dit qu’il ne veut pas voir CKIA disparaitre, mais CKIA a besoin d’un minimum pour survivre. Il faudrait une réflexion plus large puisque CKIA n’est pas la seule station communautaire victime de cette logique. La question demeure donc : Si les radios communautaires sont à ce point essentielles, comment les faire survivre ?"

Voila pourquoi il est important de supporter CKIA.

mardi 2 novembre 2010

Concours: Trouvez les meilleures citations du RLQ

Les gens du Réseau Liberté Québec (RLQ) ont la "verve lousse". En bon populistes, ils sont prêts à emprunter les plus basses techniques de communication; sophisme, demi-vérité, mensonges, pour passer leur message. Quitte à traiter Amir Khadir de comploteur islamiste, les féministes de lesbiennes communistes et de dire que le réchauffement climatique est une invention de "comploteurs réchauffistes".

Ça a bien fonctionné aux États-Unis, ou une candidate a récemment accusé son adversaire d'avoir appuyé un projet de loi donnant du viagra aux violeurs sexuels. Une technique qui marche relativement bien parait-il, puisqu'il n'y a plus assez de journalistes pour valider les faits. Belle époque.

C'est pourquoi le Collectif anarchiste la Nuit vous propose son premier concours. Trouvez la meilleure citation du RLQ et gagnez un hochet.

Les règles sont les suivantes:
- Votre citation doit être prononcée par une personne proche du RLQ. Ça peut être assez large, en incluant les animateurs de radio-poubelles.
- Vous devez mentionner la source. La vraie, celle du média avec la date.
- Entrez votre citation dans la section commentaires du message dédié au RLQ.

Le gagnant sera révélé le 1er décembre. La meilleure citation sera choisie par les membres du collectif.

A vos marques, prêts? Go!

lundi 2 août 2010

Shannon : Citoyen-ne-s V.S. Complexe Militaro-Industriel

Nos camarades du Saguenay ont réagit suite au dévoilement des études de Institut national de santé publique du Québec sur les citoyens de Shannon.
Les technocrates de la santé publique et de l'environnement n'avaient pourtant absolument rien fait en mesures de prévention, bien qu'ils savaient l'eau des résident-e-s contaminée et refusent toujours de tenir une étude épidémiologique, sous prétexte d'un trop petit nombre d'habitant-e-s.
 À Shannon : Citoyen-ne-s V.S. Complexe Militaro-Industriel