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samedi 28 avril 2012

Les autres victoires de la grève

Je vais faire un Jean-François Lisée de moi-même et donner ma vision des petites conquêtes de la grève.

L'État nous emmerde

Charest n'en a rien à foutre du bien être des québécois-e-s. Son gouvernement est un conseil d'administration des classes riches. Rien de moins. Il prévoit 1,25 milliard d'argent public pour restaurer des sites pillés par des minières privées. 330 millions pour construire la route 167 au bénéfice d'une entreprise minière. Mais attention, pour les frais de scolarité, l'étudiant doit faire sa "juste part".

Dans ce conflit, les étudiant-e-s ont compris leurs intérêts de classe.

jeudi 26 avril 2012

L'ABC de l'anarchisme

Il arrive périodiquement que nous ayons à faire une mise au point à propos de l'anarchisme. À des médias droitistes ignorants qui y amalgament violence, Lénine et URSS, nous les invitons à faire l'effort intellectuel minimal pour commencer par cette question: C'est quoi l'anarchisme.

Et ça tombe bien bien parce que l'UCL publie justement une brochure intitulée L'anarchie de A à Z disponible dans son entièreté en ligne.

Nous vous proposons de commencer par « A » comme Anarchie. Bonne lecture.

mardi 3 avril 2012

Éducation alternative, éducation libertaire, quelles alternatives pédagogiques ?

Le collectif anarchiste l'(A)telier vous invite à un panel sur l'éducation le 11 avril à l'AgitéE.
Subvertir l’école, ce n’est pas seulement s’assurer de son accessibilité et se mobiliser en temps de grève, c’est aussi en transformer l’enseignement.

Alors que l’État impose sa Réforme pédagogique au système scolaire québécois, il est important de souligner qu’il existe des alternatives pédagogiques.

Unschooling, école libre, éducation libertaire, etc, voilà ce qui sera l’objet de débats lors de cette soirée. Marike Reid-Gaudet et David Gagnon viennent ici nous transmettrent leurs expériences et leurs réflexions sur ce domaine où les anarchistes se sont distingués à travers leurs critiques de l’enseignement traditionnel et leurs expériences.

C’est donc à la croisée de ces deux traditions, éducation libertaire et éducation alternative, qu’étudiants et étudiantes, parents, enseignants et enseignantes ou simples curieux ou curieuses sont invités à débattre.

Par
Marike Reid-Gaudet détient une maîtrise en sociologie de l'éducation.
David Gagnon est professeur de littérature au cégep Sainte-foy.

Au bar-coop l’AgitéE, mercredi 11 avril 2012 à 19h.

Une invitation du comité politique de l’AgitéE et du collectif l’Atelier

dimanche 30 octobre 2011

Toutes ces fois ou j'ai corrigé les journalistes

Des préjugés tenaces collent à la peau des libertaires. Il faut rester vigilant et prendre son chapeau de pédagogue à chaque fois qu'il est nécessaire pour démystifier l'anarchisme. Les journalistes ne sont pas immunisés contre la tendance aux raccourcis intellectuels. Après tout, la plupart sont des agents de reproduction du statu quo. Par contre, ils sont ouverts à la critique et y répondent de bonne foi.

Puisque c'est instructif et ludique à la fois, je vous livre quelques exemplaires de correspondance que j'ai eut avec des journalistes depuis 2010.

1. Libertaire = libertarien

De: Francois
Date: jeu. 25/02/2010 12:40
À: Giroux, Raymond
Objet : Libertaire?

Bonjour M. Giroux,
je vous écrit pour vous signaler une erreur dans votre chronique.

"Libertaire extrême, pour ne pas dire extrémiste, opposé à toute intervention de l'État dans l'économie, ce qui en faisait un bizarre ministre de l'Industrie"

Le mot que vous employez devrait être libertarien, ce qui est très différent de libertaire.

Merci

De: Giroux, Raymond
à Francois
date 25 février 2010 13:32
objet RE : Libertaire?

vous avez raison, merci!

Raymond Giroux

2. Hooligans = anarchistes

De: Francois
Date: 21 juin 2011 08:48
À: François Bourque
Objet: Anars respectables

Bonjour M. Bourque,
"Les émeutiers de la Coupe Stanley à Vancouver n’étaient pas des anarchistes professionnels ou des agitateurs au profil criminel".

jeudi 6 octobre 2011

Hausses de tarif, vous dites?

Le système néolibéral présentement au pouvoir ne cesse de s’attaquer au filet social. Laissez-moi trouver inacceptable que ce soit toujours les copains du parti, les riches et autres magouilleurs qui soient toujours amortis. Vous et moi, citoyens comme tout autre, tomberont lamentablement entre les mailles du filet. Permettez-moi de m’enrager. Permettez-vous de rager.

Voyons comment notre cher gouvernement, celui qui nous coûte cher, oui, nous gouverne :

Bien que l’éducation soit sur tous les fronts présentement, n’oublions pas toutes les autres hausses de frais que nous impose notre gouvernement provincial : taxe santé, coût de l’hydroélectricité, TVQ, services de garde… Il faut aussi tenir compte que toutes ces mesures favorisent toujours les mieux nantis. Ces hausses ne tiennent pas compte du revenu de chacun. Il n’y a aucun palier d’imposition, un taux fixe est établi et est/sera le même pour tous. Ce qui, en somme, contribue encore à enrichir les riches et à appauvrir les plus pauvres.

Bilan rapide des hausses

Frais de scolarité : Hausse de 325$ par année, il en coûtera 5329$ par année pour étudier.

Taxe santé : 100$ cette année, pour grimper à 200$ l’an prochain, donc environ 945 millions pour l’État.

Hydro-Québec : augmentation de 1,7% des tarifs à partir du 1er avril 2012.

TVQ : grimpera à un taux de 9,5% à compter du 1er janvier 2012.

Services de garde : de 7 à 10$ par jour.

Le gouvernement nous pousse vers une marchandisation pure des services publics qui nous sont offerts.

« Pour un ménage du 2e quintile (24 410 $ en revenus annuels), la révolution tarifaire représente une augmentation de 17,98 % des tarifs à payer vis-à-vis de ses revenus si l’un de ses membres va à l’université et de 7,45 % s’il envoie un enfant en service de garde.

À l’opposé, pour un ménage du 5e quintile (194 500 $ en revenus annuels), la révolution tarifaire ne représente qu’une augmentation de 2,40 % des tarifs à payer par rapport à ses revenus si l’un de ses membres va à l’université et de 1,08 % s’il envoie un enfant en service de garde. » IRIS, La révolution tarifaire au Québec, octobre 2010.

samedi 1 octobre 2011

KYX menace les étudiantEs

Les étudiants et étudiantes du Saguenay sont en feu ces jours-ci. Une manifestation a réunit près de 500 personnes exprimant leur colère face aux drastiques hausses de frais prévues par le gouvernement libéral et sa mafia.

L'évènement a vivement fait réagir les populistes de droite fécale de la radio KYX (Radio X Saguenay). Leur angle d'attaque? Les sauvages étudiantes et étudiants n'ont pas sagement emprunté le trottoir tel qu'entendu avant la marche avec la gentille police. La manifestation aurait ainsi... bloqué le traffic.

Le fiel des zélottes enragés s'est mis à couler tellement fort qu'ils ont même finit par menacer physiquement les étudiants à plusieurs reprises.

Alors pour commémorer leur travail de propagande haineuse, rien de tel qu'un Porte-Parole Populiste (PPP)



3657-1-PPP_manif.mp3

Voir le blogue du collectif Emma Goldman pour plus de détails.

lundi 26 septembre 2011

L'IRIS vous parle (...de mal-financement des universités)

L'IRIS, le sympathique Institut de recherche et d'information socio-économique, se lance aujourd'hui dans le web 2.0. Capsule vidéo, blogue, twitter, tout y est pour contourner le silence médiatique qui entoure les travaux de l'Institut. Ça devrait être utile pour armer les mouvements sociaux dans la lutte contre les politiques d'austérité. Voici le communiqué de lancement et la première capsule vidéo.



Par Simon Tremblay-Pepin
L’IRIS lance aujourd’hui à la fois son blogue, son compte twitter et une série de vidéos sur la hausse des frais de scolarité. En diversifiant nos façons de communiquer, nous croyons pouvoir rejoindre un plus large public. Souvent un petit billet de blog se lit mieux qu’une note socio-économique, parfois une capsule vidéo convainc plus aisément qu’une étude. 
Pour les neuf prochains lundi, vous trouverez donc ici des capsules qui s’attaquent aux mythes entourant la hausse des droits de scolarité universitaires. Largement inspirées de notre brochure sur la question, ces vidéos permettent à mon collègue Eric Martin et à moi-même de donner l’essentiel des arguments en deux minutes.
Pour cette entrée en matière, Eric s’attaque au premier argument des défenseurs de la hausse : le sous-financement universitaire. Non seulement il démonte l’idée selon laquelle nos universités seraient pauvres, mais en plus il souligne à quel point c’est l’attribution des ressources à l’intérieur même des université qui pose problème.
L’argument du sous-financement est la justification maîtresse derrière la hausse. Elle a été mise de l’avant par la CRÉPUQ dans son rapport Urgence d’agir pour les universités qui a ensuite été repris par le gouvernement et les médias. Sans cette idée-force de sous-financement une hausse aussi brutale devient injustifiable. Il est donc essentiel d’en comprendre les tenants et aboutissants.

lundi 22 août 2011

Le Collège François-Xavier-Garneau mis en vente


Quatre cégeps et deux universités québécoises mis en vente par Québec Immobilier

Nous apprenions ce matin qu'une firme immobilière a mis en vente le Collège François-Xavier-Garneau, à Québec. L'institution d'enseignement n'est pas la seule dans la mire des jeunes requins aux dents longues, en effet, le cégeps de Sherbrooke, le cégep Lionel-Groulx, le cégep de Saint-Laurent, l’Université McGill et l’Université du Québec à Montréal (UQÀM) ont également été mis en vente.

Des représentants de l'obscure firme Québec Immobilier (QI) ont installés ce matin d’immenses affiches devant les établissements concernés, afin d’attirer les investisseurs. « Aujourd’hui, nous sommes fiers d’annoncer la mise en vente de plusieurs cégeps et universités de la province. Avec la hausse des frais de scolarité annoncée récemment par le gouvernement libéral, nous sommes confiants que l’éducation sera de plus en plus perçue par la population comme ce qu’elle est réellement, c’est-à-dire une marchandise économique comme une autre» a déclaré Paul Frigon, président de l’agence QI dans un communiqué publié sur internet.

Selon Québec Immobilier, «c’est l’augmentation des frais de scolarité, en faisant progresser comme jamais des principes comme la compétitivité et la performance dans le système d’éducation, qui permet des avancées comme celle d’aujourd’hui. Maintenant que l’éducation est considérée comme un investissement purement personnel, les portes sont ouvertes pour des privatisations dans l’ensemble du réseau d’éducation québécois». La firme tient à remercier le gouvernement libéral de Jean Charest pour son entière collaboration lors du processus de mise en vente de l’éducation québécoise, notamment avec sa décision d’augmenter les frais de scolarité a soutenu le président.

Le président de QI invite les étudiants et étudiantes du Québec à assimiler la conception ambiante de l’éducation. « Le temps des grandes contestations est terminé. Il est grand temps que les étudiants et leurs représentants abandonnent leurs illusions, acceptent de considérer leur formation comme un bien de consommation et leur cégep ou leur université comme une entreprise comme une autre » conclut Monsieur Frigon.

Une notice sur le site de l'agence indique laconiquement que Québec Immobilier est une jeune agence immobilière, principalement active dans le secteur des services publics. Le site ne dit pas s'il s'agit d'amis du parti.

Ironie du sort, cette triste nouvelle apparaît le jour même où l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) lance une campagne contre la hausse des frais. Personne ne pouvait prévoir que la marchandisation de l'éducation irait si rapidement et qu'au moment où le mouvement de contestation serait lancé, il serait déjà trop tard.

vendredi 17 juin 2011

Services publics autogérés: Échanges et discussions


En mars dernier, le collectif s'est fortement intéressé à la question des services publics. Nous en avons discuté à l'interne. Nous en avons débattu avec un cercle de camarades élargis. Nous avons étudié les documents de nos camarades français. Nous avons réalisé une émission complète sur le sujet.

Dans une optique d'éducation populaire, nous avons réalisé une conférence sur le sujet lors d'un lancement du journal Cause Commune.

Pourquoi cet appétit du tout au privé? Comment peut-on lutter dans une perspective révolutionnaire? Quels sont les espaces de ruptures?

Conférence sur les services publics autogérés

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Les discussions

3657-1-Collectifanarchiste-systemepublicp2.mp3

vendredi 25 février 2011

Éducation: tout est une question de priorité

Dans le déluge de réactions insignifiantes au discours inaugural insignifiant de notre premier sinistre, peut-être avez-vous manqué, comme nous, cette déclaration :

« Le gouvernement annonce des investissements pour fournir un ordinateur portable à tous les profs et moderniser les classes des écoles du Québec, notamment par le remplacement des tableaux noirs par des tableaux électroniques. Des investissements certes utiles qui, sans être chiffrés, représentent plusieurs millions de dollars. Mais en même temps, on peut se poser la question : est-ce la bonne cible? On a des millions pour des accessoires et des machines, mais pas un sou pour l'aide directe aux élèves en difficulté. L'ordinateur peut-il se substituer à l'orthophoniste? En fait, c'est une réponse tape-à-l'œil à des problèmes complexes. On investit dans la quincaillerie alors qu'on devrait prioritairement investir dans des ressources pour subvenir aux besoins des élèves en difficulté. Il est aussi ironique de constater qu'au lendemain où la plus importante commission scolaire du Québec, celle de Montréal, lançait un appel public pour qu'on accroisse les mesures d'aide alimentaire, un besoin de base, le gouvernement Charest réponde par l'investissement dans des machines. Que faut-il ajouter de plus?»

- Pierre St-Germain, président de la Fédération autonome de l'enseignement.


Que dire de plus, en effet, sinon que nous allons manifester, une fois de plus, contre les mauvaises priorités de ce gouvernement le 12 mars prochain.

jeudi 3 février 2011

La géographie, vecteur de l’identité nationale, est menacée

Depuis l’avènement de la réforme de l’éducation, à la fin des années 90, les élèves des écoles québécoises suivent 50 heures de moins de cours de géographie au secondaire.

«La géographie est un vecteur de l’identité nationale et permet de donner un sens du territoire et de la nation. Éliminer cette matière des cursus scolaires est une erreur», croit André-Louis Sanguin, qui a enseigné la géographie à l’Université du Québec à Chicoutimi et à l’UQAM.

Il explique que, en France, la géographie est une matière obligatoire du primaire au secondaire. «Et c’est ainsi dans tous les pays de l’Union européenne. Pourquoi? Parce que la géographie permet de fortifier l’identité nationale», dit-il.

Bien que nous déplorions habituellement toute réduction dans la diffusion de connaissances, laissez nous vous offrir des sentiments alternatifs à la question.
Notez que c'est assez rare les bonnes nouvelles dans le milieu de l'éducation, ça vaut la peine de célébrer ça!

mardi 30 novembre 2010

La Conspi frappe encore

La Conspiration Dépressionniste vient de trouver une nouvelle cible. C'est Génération d'Idées, renommé Génération d'Idiots pour l'occasion, un groupe de jeunes branchés qui brassent des idées vides.


Fidèle à leur habitude la Conspiration Dépressioniste à détourné le site web original pour en faire une sublime satire.

A voir sur generationdidiots.com

On reconnaitra la plume littéraire léchée de la Conspi et un ton mordant jusqu'au sang.

mardi 18 mai 2010

Pour une révolution à Québec

On le sait, les erreurs architecturales monumentales du passé ont fait de Québec le paradis féérique du béton et de l'asphalte. Pourtant, des individus résistent en offrant une alternative révolutionnaire à la dictature automobile. Ils proposent ni plus ni moins qu'une vélorution.



Pour se réapproprier le bitume de façon responsable, quoi de mieux que le vélo? En effet, rouler à deux roues est écologique, rapide et économique. De plus, n'importe qui peut réparer cet outil de transport. Suffit d'un peu de débrouillardise, d'autonomie et de solidarité.

Et pourquoi ne pas profiter d'une nouvelle innovation du RTC: le VéloBus? En vigueur du 1er mai au 31 octobre, il vous permet d'accrocher votre bicycle sur les autobus articulés du parcours 801.

Retour du RAJ-Vélo

Une bonne façon d'apprendre à retaper votre vélo, c'est le RAJ-Vélo. Il s'agit d'un atelier mécanique mobile existant depuis 2007. Le premier atelier aura lieu dimanche prochain le 23 mai. Apportez votre vélo sur le parvis de la bibliothèque Gabrielle-Roy, dès 17h30.

Il y aura quelques pièces de rechange et des mécanos pour vous aider dans le nettoyage/ajustement/changement de pièces.

Pour plus d'infos, rajvelo@yahoo.ca. Tenez vous au courant des activités de RAJ-Vélo en consultant le blogue.




Dans le genre 'garage alternatif' il y a aussi Vélocentrix. Situé dans les mêmes locaux qu'Eco-Quartier, il est opéré par des mécanos experts et bénévoles.

L'organisation milite aussi sur le terrain politique, en revendiquant des ouvertures plus longues des pistes cyclables, l'ajout de dos d'ânes sur la route et de meilleures infrastructures pour le vélo utilitaire (livraison, courrier, boulot). Vélocentrix vise à instaurer une culture du vélo a Québec.

L'atelier vélo, les outils et tout le matériel est accessible avec (ou sans) une contribution volontaire. C'est ouvert chaque mercredi entre 18:30 et 20:30. Il y a aussi des mécanos chaque samedi entre 10 et 13 heures. Vélocentrix est actif 365 jours par année!

Vélocentrix
798 12e Rue Limoilou, local d'Éco-Quartier
info@velocentrix.org
418-907-9531

samedi 20 mars 2010

Jaser politique rend plus heureux


La profondeur d’une conversation fait-elle le bonheur? Chose certaine, elle y contribue, démontre une récente étude américaine. Les gens qui parlent de politique, d’affaires publiques ou de philosophie semblent plus heureux que ceux qui échangent sur la pluie et le beau temps, a en effet découvert Matthias R. Mehl, chercheur au département de psychologie de l’Université de l’Arizona.

« En engageant une conversation significative, on finit par faire naître du sens dans notre monde chaotique, avance-t-il. Cela permet de connecter avec notre interlocuteur, et on sait que les liens interpersonnels sont un fondement du bonheur.» poursuit M. Mehl.

Source: Le Soleil

Il faut bien dire qu'en dehors de vous rendre plus heureux, la raison pour laquelle il faut échanger est qu'il faut participer au discours public. C'est un devoir citoyen. C'est aussi le meilleur antidote à la connerie universelle.

Notez que vous pouvez considérer ce billet comme une incitation à partager avec vos voisins ou vos collègues de travail. Ça pourrait aussi bien être une invitation à participer aux Mardis de l'anarchie, lieu d'échanges et de débats hebdomadaire. Le 23 mars, ce sera une présentation et réflexions post-résistance aux Olympiques.

Pour reprendre les mots de Normand Baillargeon "Devant l'état du monde dans lequel on vit, on a pas le choix que d'agir pour essayer de changer les choses. Le bonheur et l'identité c'est à trouver dans ces combats là, dans le partage et la discussion avec d'autres. Il ne faut pas rester chez soi, c'est ça que le système veut, c'est qu'on reste chez soi."



D'ailleurs parlant du loup, La bas si j'y suis revient sur un entretien accordé avec lui lors de la sortie du Petit cours d'auto-défense intellectuelle. Tout a été enregistré à l'Agitée en octobre 2009. Ils ont ressorti l'émission suite à l'expérience de Milgram v2.0 diffusée à la télé française (entre vous et moi, le remède à la télé, c'est la défenestration).

À écouter sur la-bas.org/article.php3?id_article=1888

jeudi 11 février 2010

La Novlangue de la ministre de l'éducation


Questionnée sur la possibilité d'une hausse des frais de scolarité plus importante que prévue la ministre de l'éducation a indiqué à La Presse «il y a des réflexions qui se font par rapport à ce sujet-là. C'est très évident».

Selon elle de plus en plus de gens réclament une hausse des frais de scolarité. «Il y a eu des points de vue qui ont été exprimés à cette occasion [les consultations du ministre des finances]. Il y a des points de vue qui s'expriment quotidiennement dans les journaux. Alors c'est évident qu'il y a des réflexions qui se poursuivent au gouvernement face à cet enjeu-là», a dit la ministre au journaliste Tommy Chouinard.

Au fil de l'entrevue, la ministre a sorti cette perle: «je pense qu'il y a un consensus qui est en train de se mettre en place au Québec. Quand je parle de consensus, j'exclus les étudiants. Mais on voit que, de plus en plus, l'importance d'augmenter les droits de scolarité se fait sentir.»

Bel exemple de novlangue. Tout le monde est d'accord... sauf les étudiants, les syndicats, les groupes communautaires, les groupes de femmes, les partis de gauche, etc. C'est pas grave, si la droite et le patronat font consensus c'est suffisant pour la ministre. C'est aussi ça la lutte de classe.

(Source)

vendredi 11 décembre 2009

La FEUQ expulsée de l'UQTR !

Une agréable nouvelle vient de tomber, en cette journée au froid glacial. L'AGE-UQTR tenait un référendum cette semaine, à savoir si elle conservait son affiliation à la Fédération des étudiant(e)s universitaires du Québec (FEUQ). La question référendaire n'est toutefois pas disponible, que ce soit sur le site de l'association étudiante ou bien sur un blogue ayant été mis sur pied, par le camp du NON, pour informer les internautes du déroulement de la campagne. D'ailleurs, on peut s'apercevoir sur ce blogue (http://nonfeuq.wordpress.com) que les tactiques anti-démocratiques furent nombreuses de la part des pro-FEUQ. On parle, entre autre, de propagande pendant la période de vote (ce qui était interdit) et de personnes non-membres de l'asso qui seraient venues sur le campus pour convaincre la population étudiante de voter pour la continuation de l'affiliation à la FEUQ. Ce genre de magouille de la part des feuquistes ne date pas d'hier et ce ne sera sans doute pas la dernière fois.
Les résultats du vote sont les suivants:
63% NON
33% OUI
5% abstention
En espérant que cette désaffiliation en incitera d'autres à sortir eux aussi la FEUQ de leurs établissements scolaires, à grands coups de pieds au cul !

lundi 28 septembre 2009

Ils sont malades !

Les jeunes du libéraux du PLQ ont démontré, une fois de plus, en fin de semaine dernière qu'ils n'ont absolument aucune considération pour les démunis. Ils ont suggéré d'instaurer des frais de scolarité au collégial. Comme si ça ne coûtait pas assez cher comme ça !

Ces jeunes, sûrement nés avec une cuillère d'argent dans la bouche (et une plume dans le cul), ne parlent jamais des milliards cachés dans les paradis fiscaux. Cette proposition est purement idéologique. Celle d'une droite méprisant les pauvres, car elle les saigne constamment.

Pendant que je tape cet article, je me demande si le mouvement étudiant va répliquer, à part que par des communiqués de presse. Si on se rappelle le dégel des frais de scolarité, sauf à quelques endroits, la réplique fut plutôt molle.

Source

mercredi 16 septembre 2009

À signaler: Entretien sur l'éducation



[Un entretien accordé par Normand Baillargeon à la CNT, France]

1) On te connait pour tes livres, comme Petit cours d'autodéfense intellectuelle ou L'ordre moins le pouvoir : Histoire et actualité de l'anarchisme. Professionnellement, tu es enseignant en sciences de l'éducation. Peux-tu commencer par nous parler des critères qui, selon toi, caractérisent une éducation émancipatrice ?

Pour répondre, même superficiellement, à cette vaste et difficile question, il faut selon moi soigneusement distinguer entre une éducation émancipatrice dans un monde qui serait relativement sain et une éducation émancipatrice dans ce monde-ci, le nôtre, qui, hélas, est bien loin de l’être.

Dans une société qui serait relativement saine, l’éducation devrait assurer l’autonomie de la personne en lui permettant de faire un tour d’horizon le plus large possible des formes de savoir et de l’expérience accumulées par l’humanité, dans tous les cas en ce qu’elles ont de meilleur. Elle devrait aussi préparer à prendre part activement, lucidement et sur une base égalitaire à la vie politique et économique de cette société.

Dans des sociétés comme les nôtres en sont, c’est-à-dire profondément inégalitaires et constituées d’institutions qui, bien souvent, incarnent des valeurs et sanctionnent positivement des comportements qui vont littéralement à l’encontre de ce que serait une éducation dans une société saine, nous devons, je pense, nous efforcer d’incarner au mieux les idéaux que j’ai rappelés, même si bien des obstacles redoutables se dressent contre eux.

C’est ainsi que contre cet idéal d’un large tour d’horizon des savoirs et de l’expérience humaine se dresse l’obstacle de l’instrumentalisation des savoirs, tout particulièrement au profit d’intérêts économiques, ainsi que diverses tendances endoctrinaires; que contre l’idéal d’une réelle participation sociale et politique se dressent des pratiques pédagogiques qui engendrent des spectateurs ou des personnes qui ignorent ou méconnaissent la nature réelle des institutions au sein desquelles elles vivent; encore ainsi que contre l’idéal d’égalité se dressent de formidables inégalités économiques qui placent certains enfants dans des circonstances qui pèsent très lourd sur leurs parcours scolaires et sur leurs vies, au point d’en faire presque un destin; c’est enfin ainsi que contre la participation lucide et volontaire à la vie économique se dressent l’esclavage salarial et la condamnation à oeuvrer comme simple exécutant au sein de ces tyrannies privées que sont typiquement les entreprises.

Maintenir vivant, au sein de notre monde et dans toutes les composantes que j’en donnais plus haut, cet idéal d’une éducation émancipatrice n’est pas une mince tâche : mais elle est primordiale. Elle exige d’abord de ne pas tomber dans le cynisme ou le désespoir. Mais elle exige plus encore. En effet, en ce moment historique où la culture et le savoir sont, et parfois avec raison, tenus en haute suspicion, elle nous demande d’avoir la sagesse de distinguer ce qui, ayant valeur émancipatrice, mérite d’être transmis à tous les enfants, avant de prendre les moyens les plus appropriés pour ce faire.

Lire la suite sur le blogue de Normand Baillargeon.

jeudi 23 juillet 2009

La Gratuité scolaire pour vos enfants?



(via le blogue du Collectif Emma Goldman (UCL-Saguenay))

La Gratuité scolaire pour vos enfants?
Rien de plus facile!


Plus nécessaire de mener d'incessantes luttes dans les CÉGEPs et les universités. Grâce à nos bien-faiteurs et bien-faitrices d'Ottawa, les enfants de soldat-e-s mort-e-s en Afghanistan auront désormais la gratuité scolaire à tous les niveaux, même l'université. (Source) Arrêtez d'attendre une job de qualité dans votre p'tit coin du Lac ou de la Côte-Nord, une carrière prometteuse vous attend. Peu importe vos ambitions et idées par rapport à l'Afghanistan, on dira de vous que vous avez été un ardent défenseur des droits humains, des femmes et de la démocratie à votre retour (en cercueil). Ah, ces valeureux héros qui quittent le monde des vivants, pour répandre les intérêts des multinationales à coup de mitrailleuses et abandonnent leurs femmes avec la charge des enfants. Tout ça pour un demain plus libre. God Bless Imperial Oil!


Sur une autre note, l'appui de la mission canadienne en Afghanistan serait de 15% au Québec par rapport à une opposition de 73%. Lisez à ce sujet Afghanistan - La mission canadienne impopulaire comme jamais dans Le Devoir.