vendredi 27 novembre 2009

Dubaï en perdition?

Le capitalisme ne fonctionne que sur un seul et unique modèle, l'expansion infinie. Ce mode de fonctionnement nous emmène vers deux seules et uniques fins possibles: la destruction totale de l'écosystème ou bien la faillite du système économique actuel.

Désolé pour les amiEs de Greenpeace et à tout ce sillage d'écolos qui ne critiquent pas le capitalisme. Ça revient à critiquer les plaies que le fouet nous laisse sans y voir qui le tient.


Mais que doit-on penser de la dernière nouvelle "bombe" qui vient de nous tomber dessus? On ne parle pas ici de l'éternelle arnaque de Nortel qui vient de nous prouver que, pour la classe dominante, il est plus valable de couper les pensions de retraite pour se garder le magot et se le distribuer entre eux... Non. Ça, c'est comment fonctionne le système financier nord américain depuis des années et, ça aussi, ce n'est pas à la veille de changer. De ce côté des classes sociales, la "conscience de classe" est bel et bien présente.


Ce qui frappe ces derniers temps au niveau mondial, c'est la crise de crédit du joyau de l'opulence du capitalisme total: Dubaï. C'est le paradis cet endroit. Tellement riche que les milliardaires du monde entier sont prêts à se ruiner pour y posséder une tour juste pour le prestige. Tellement opulente qu'elle peut se permettre de se foutre de la gueule du désert et de la mer. Bref, le capitalisme à son meilleur; c'est-à-dire sans limites et dans une expansion interminable... jusqu'à cette semaine.


Et oui, même Dubaï a montré que le capitalisme ne peut pas fonctionner... du moins, que l'expansion sans limites est impossible. La capitale mondiale des milliardaires, des richesses économiques et de tout ce qui va avec est en crise. Elle en est réduite à demander des délais à ses créanciers pour rembourser ses dettes. R.I.P. les îles en palmiers, les tours de 1km de haut et les loyers de plusieurs milliers de dollars mensuels pour n'avoir qu'une chambre à coucher?

Est-ce que le monde va en tirer des leçons? Non, certainement pas. Les marchers boursiers du monde entier sont en train de subir les contrecoups de cet oasis capitaliste asséché. Toutes les bourses perdent de la vitesse, et tout le monde s'accorde à dire que c'est plus ou moins lié à Dubaï. Mais bon, ne vous en faites pas, le capitalisme s'en remettra, et nous paierons encore les pots cassés.

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