mercredi 24 février 2010

L'Institut Économique de Montréal nous ressort son petit catéchisme


Depuis que le gouvernement jongle avec le remboursement de la dette, une voix venant de la droite se fait particulièrement forte. L'avez-vous remarqué? Elle inonde les pages de nos quotidiens (Gesca et Quebecor), les radios, la télé. Tout d'un coup on voit surgir de sois-distantes études sur les effets plus écologiques de la culture du maïs au Chili par rapport a l'agriculture locale. Un groupe d'étude recommande d'augmenter encore plus les tarifs (Santé, éducation et tutti quanti). Un nostalgique de Duplessis déplore dans la section opinion la tragédie qu'a été la révolution tranquille. On entend aussi le "lucide" Lucien Bouchard baver sur toutes les tribunes.

Mais quelle est donc cette voix qui gueule si fort et sent si mauvais?

C'est bien sûr la voix de nos chers amis libertariens de l'Institut Économique de Montréal! Faut dire que financé par le patronat et les plus grosses poches du Québec, l'Institut réussi sans peine à se tailler une belle place dans l'espace public.

Pourtant, qui sont-ils? De quel étang nauséabond sortent-ils?

Le magazine A Babord a consacré il y a déjà quelques années un dossier bien étoffé sur l'IEM.

C'est utile pour savoir a qui on a affaire.

Tout est la. On y expose comment l'Institut, se cachant sous de faux apparats de neutralité, influence les politiciens de plusieurs tendances. On y voit aussi a quel point, usurpant le statut de chercheur académique, il ne s'agit en réalité que d'un repaire d'idéologues de droite radotant le chapelet du libre marché comme un mantra magique pour nous persuader de la justesse de leur évangile.

Le dossier a été coordonné par l'anarchiste Normand Baillargeon, professeur a l'UQAM.

Dossier : L’institut économique de Montréal, repaire de la droite

2 commentaires:

Nyax a dit…

il manque un "h" à "http" dans le lien de à babord

Francois a dit…

Marci