lundi 5 janvier 2009

Et bonne année... tout de même

Depuis octobre dernier, une douzaine de Maxis sont fermés par la grève causée par le conflit de travail entre les patronNEs et les travailleuSEs syndiquéEs au local 503 des TUAC. En décembre, nous avons eu droit à une défection... Mais pourquoi?

Il est évident que soutenir un front commun n'est pas donné à touTEs et chacunEs. Il est aussi facile à comprendre que le fait de vivre avec le salariat de grève juste avant les fêtes peut être extrêmement limitant, voire frustrant.

Toutefois, cela ne justifie pas le choix des 60% du Maxi Louis XIV. Mais ne revenons pas là-dessus.

Nous commençons une nouvelle année, les fêtes sont passées et les travailleuSEs rentrent au boulot. Pour les grévistes, la situation est difficile. Une période des fêtes à ne jaser que du conflit, ça peut jouer sur le moral des troupes. De plus, Loblaws, les big boss de Maxi, continue son offensive. Les menaces de fermeture fusent, ne tenant compte que d'une chose, la peur qu'elles peuvent inculquer aux grévistes. C'est cette peur qui est présentement l'ennemi numéro un du front commun.

Afin d'éviter de nouvelles défections qui entraîneraient définitivement une baisse dans les acquis des syndiquéEs, nous pouvons touTEs faire quelque chose. Visiter une ligne de piquetage, vous savez, ça n'est nuisible qu'aux patronNEs. Les grévistes sont toujours ravies de recevoir des appuis. Les coups de klaxon font plaisir, bien entendu, mais le contact humain est toujours plus vivifiant.

En ce début d'année 2009, souhaitons-nous de la solidarité afin de renverser la vapeur. Changeons la peur de camp, ça nous fera du bien.

Bonne chance et bonne année aux travailleuses et travailleurs en grève.

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