dimanche 3 février 2008

Un exemple ridicule de montréalisation

Ce matin, comme tous les dimanches, Le Soleil publie le texte d'Alain Dubuc, le «super-chroniqueur» du groupe Gesca. Théoriquement, Alain Dubuc est supposé traiter de sujets «nationaux». Pas ce matin. On a droit à une chronique éreintant la Ville de Montréal à propos du mauvais déneigement des routes. Le chroniqueur encense au passage la Ville de Québec qui, elle, sait s'y prendre en matière de déneigement (l'herbe a toujours l'air plus verte dans le pâturage du voisin). En lisant ça, je me suis un peu senti comme un voyeur. N'empêche, c'est pas un peu incongru que ça se retrouve dans les pages opinions du Soleil? En fait, on pourrait difficilement trouver un exemple plus ridicule de la montréalisation des médias (et, franchement, Le Soleil est loin d'être le média le plus atteint par ce fléau).

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Un peu cheap comme analyse

Et pourquoi les médias sont-ils si concentrés, permettant des "économies d'échelle" qui finnissent pas tuer l'information locale ?

J'imagine que c'est de la faute aux Montréalais ... et surtout pas aux capitalistes.

Le problème, c'est la disparition des infos locales , pas la montréalisation. Et ces infos là disparaissent parce que les médias sont concentrés entre quelques mains, qui cherchent par tout les moyens à réduire leurs coûts de production, et non à cause de "l'impérialisme" de Montréal.

Nicolas a dit…

Excuse mais tu lis des choses dans mon texte qui n'y sont juste pas!

Le terme 'montréalisation' en parlant des médias est très couramment utilisé. Ce que ça désigne c'est la tendance des médias de centraliser la production de l'information à Montréal.

Le problème c'est qu'on pense souvent que parce que c'est montréalais, c'est national. Résultat, on nous parle des problèmes de déneigement à Montréal dans les pages idées d'un quotidien de Québec.

Ça n'a pas rapport avec "les montréalais".